Si la pierre est immuable, la manière dont elle est occupée et commercialisée a tout de même fortement évolué. Sur le marché professionnel comme résidentiel, les innovations sont nombreuses, portées par le digital et tournées vers le serviciel. Tour d’horizon des nouveautés d’usage, de métier ou encore de financement de ce secteur au travers du regard de nos alumni.
Flexibilité, services, communauté : les nouveaux maîtres-mots de l’immobilier
On n’occupe plus un bâtiment comme avant. En matière d’usage, et plus encore depuis la crise sanitaire, l’immobilier innove et s’adapte, que ce soit pour du professionnel comme du résidentiel. La tendance est à la cohabitation dans les espaces, le coworking comme le coliving, une manière d’occuper des murs qui rime avec partage, avec services et avec une certaine simplicité.
Plus besoin de s’occuper de la gestion de ses bureaux, une entreprise s’en occupe pour vous. Il s’agit là du principe même du coworking, arrivé en France en 2008 sous forme d’open spaces, mais aussi de bureaux fermés ou indépendants. Problèmes d’ascenseur, de fuites… « Aujourd’hui avec le coworking, les entreprises peuvent déléguer ce travail », explique Côme Tillette de Clermont Tonnerre (PGE 17), responsable des projets stratégiques chez Ubiq, plateforme de référence sur les solutions de coworking. Autre avantage, la flexibilité. « Le calcul est simple : sur les trois premières années d’une entreprise, si elle est en croissance avec une visibilité faible, il faut partir en coworking. Toutes les licornes ont fait un passage en coworking avant de prendre un bail en trois, six ou neuf ans. En matière de trésorerie à sortir, cette solution est moins chère », puisque le dépôt de garantie exigé est moins important et qu’il n’y a pas besoin de garantie bancaire ni de payer un agent immobilier.
En raison de cet attrait, le coworking s’est beaucoup développé ces dernières années. « Avant, c’était un artisanat à destination des indépendants, mais à partir de 2016, le coworking a pris une autre dimension impulsée par l’arrivée de Wework. Ils ont éduqué le marché », selon Rodolphe Guyon (PGE 14), responsable commercial et partenariats chez Morning, entreprise de création d’espaces de travail en région parisienne. Aujourd’hui, des entreprises de plus en plus importantes utilisent des bureaux en coworking. « La typologie des actifs a vraiment changé, confirme Rodolphe Guyon. Avant, les espaces étaient découpés en plusieurs petits bureaux et ciblaient les indépendants et les TPE, maintenant on parvient à toucher une clientèle plus large. On est capable de louer des immeubles entiers pour accueillir des sociétés plus grosses. Par exemple, L’Oréal a pris 8 000 m² chez nous Porte de Clichy."
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