Ilan Benhaim, diplômé de NEOMA Business School du PGE 01, Président du Conseil d’Administration NEOMA Alumni et co-fondateur de VEEPEE témoigne de son engagement en faveur l’entrepreneuriat à NEOMA.
Ilan depuis ton arrivée à la Présidence de NEOMA Alumni, Ilan, quels sont les grands projets que tu as ou que tu souhaites mettre en place ?
Aujourd’hui, les diplômés de NEOMA ont des carrières extraordinaires et on n’est pas assez au courant de leurs magnifiques réussites, dont on peut être extrêmement fiers !
La première des choses que je souhaite faire, c’est de faire prendre conscience à tous que si on veut adhérer à un réseau, il faut en être fier ! Et cela passe par de la résonnance et par de la communication auprès de nos membres pour les rendre fiers. Et quand ils le seront, ils verront que c’est dans leur intérêt d’apporter encore plus de choses à l’Ecole, aux étudiants, et au réseau actuel !
Le deuxième projet que je souhaite mettre en place, c’est créer, recréer la relation entre les étudiants et l’association des Alumni. Quand j’étais à l’école, je ne connaissais pas l’association. Le premier contact que j’ai eu avec elle, c’était 10 ou 12 ans plus tard.
Le but serait donc de créer ce lien, grâce notamment à la présence permanente de l’association sur les campus de NEOMA et d’expliquer aux étudiants à quoi sert ce réseau. Plus un réseau est puissant, plus on en bénéficie tous.
Quelle est ta vision aujourd’hui sur l’engagement des Alumni via la Fondation pour soutenir le développement de l’école autour des 4 axes que tu connais très bien. Quel est le message que tu voudrais leur adresser ?
Le message principal c’est déjà de comprendre pourquoi on a besoin d’argent. On est aujourd’hui dans une école de commerce qui s’inscrit dans un développement mondial. Donc l’idée c’est d’expliquer que plus on a d’argent, plus on est nombreux, plus on a d’infrastructures, plus on a de professeurs, plus on a d’élèves et plus on est forts !
Notre force ce sont nos 68 700 diplômés. Et la puissance de frappe des dons de 68 700 personnes est énorme. Si chacun contribue à son rayonnement personnel et à celui de l’école, cela va rejaillir sur les carrières et salaires des futurs diplômés. Il faut faire en sorte que l’Ecole soit encore plus forte, en acceptant plus d’élèves grâce aux bourses, en ayant plus d’infrastructures et en ayant de plus grands campus. Et tout ça se réalise par l’argent.
Il est possible de flécher les dons sur un axe qui nous tient à cœur. Moi, je suis grand donateur sur un sujet extrêmement important pour moi, c’est l’entrepreneuriat à l’Ecole.
Comment es-tu devenu donateur, comment as-tu franchi le pas ?
Je fais partie des grands donateurs parce que je flèche mes dons sur un sujet qui est extrêmement important pour moi : l’entrepreneuriat. J’oriente toujours mes dons sur ce sujet-là. J’ai contribué, dès les premiers dons, il y a 10 ou 12 ans à la création des Incubateurs, car il n’y en avait pas encore à l’école.
Quel meilleur endroit, qu’une école de commerce pour créer une entreprise ! Le rôle de l’Incubateur, c’est de montrer aux étudiants que c’est possible. Nous avons une structure qui va vous accueillir et qui va vous aider à franchir le pas. D’ailleurs, nous avons de l’argent qui est issu des donateurs et qui va vous permettre de créer votre entreprise.
On dit toujours que la page blanche c’est l’écueil numéro 1. Les élèves disent toujours que l’argent c’est le problème. Nous, on veut leur dire le contraire vous avez un lieu, vous avez des professeurs qui vous encadrent, il y a des gens qui vont vous expliquer comment faire et trouver de l’argent pour créer votre entreprise. Faites-le maintenant ! Et donc, voilà pourquoi j’ai décidé de me consacrer au sujet des Incubateurs.
Un dernier mot pour nos grands donateurs, que tu connais pour la plupart pas mal, qu’est-ce que tu voudrais leur dire par rapport à leur engagement aux côtés de l’École, de la Fondation et de l’Association ?
Lorsque l’on parle de grands donateurs, on parle toujours d’argent et c’est très bien, et merci beaucoup pour leur engagement financier. En général, ce sont des modèles pour nos étudiants et ça va créer des vocations.
L’objectif, c’est de faire un appel aux dons évidemment mais j’aimerais également faire un appel au temps. Un peu de temps pour faire du mentoring, c’est aussi extrêmement valorisant pour les jeunes de voir que cette relation existe. Essayons de faire ça tout en appelant aux dons. L’école est entrée dans une nouvelle dimension, et il faut tout faire pour l’aider !
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