Emmanuelle Larroque (PGE 02), Social Builder, engagée pour l’inclusion numérique des femmes
Sensible depuis toujours à l’égalité femmes-hommes, Emmanuelle a donné corps à son engagement en créant en 2011 l’entreprise sociale Social Builder, qui forme les femmes aux métiers de la tech.
Comment est né le projet Social Builder ?
Le projet est né il y a onze ans, mais à titre personnel j’ai toujours été intéressée par la question de l’égalité femmes-hommes et je me suis engagée très tôt au sein d’associations en lien avec cette thématique. J’avais depuis longtemps l’envie de développer un projet personnel et après un premier essai de création d’entreprise en 2001 dans le domaine de l’art et du digital, cette tentative fut la bonne ! Au départ, nous aidions des femmes qui souhaitaient développer leur leadership, mais face au manque de parité dans les métiers de la tech, nous avons ensuite recentré notre activité en 2015 sur la place des femmes dans le digital. Aujourd’hui, Social Builder compte 30 salariés et a accompagné 70 000 femmes depuis son démarrage. Nous proposons aussi bien des initiations au code sur cinq jours que des formations de dix-huit mois aux métiers de développeuse ou de cheffe de projet digital. Nous soutenons également les cheffes d’entreprise dans le développement de leur activité grâce au numérique.
Quel est votre modèle économique ?
Nous avons une branche formation et insertion qui est financée par la formation professionnelle et le mécénat, ainsi qu’une partie conseil et accompagnement aux entreprises. Notre modèle économique est hybride puisque nous sommes une association loi 1901 mais aussi une entreprise de l’économie sociale et solidaire. Les bénéfices que nous réalisons via notre entreprise de conseil sont réinjectés dans l’association. Nos partenaires sont Pôle Emploi, l’APEC, les missions locales, la Banque des Territoires, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion et le ministère chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, les régions, les départements, mais aussi des sociétés privées comme Microsoft, Google, Facebook, Accenture, CapGemini… Certaines entreprises vont plus loin puisqu’elles recrutent des candidates que nous avons formées, à la sortie voire en amont des cursus.
Propos recueillis par Pauline Laigneau
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