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Bathylle Kaeppelin révolutionne le goûter des enfants avec ScrunchiZ !

Portraits d'alumni

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15/09/2020

C'est l'histoire d'une reconversion. Bathylle Kaeppelin (PGE 08) s'est lancée dans l'aventure entrepreneuriale après dix ans en finance et développement chez Club Med. Bathylle s'attaque au secteur alimentaire, très loin du secteur financier. Elle nous raconte cette expérience :  

Bathylle Kaeppelin (PGE 08)

Cette belle aventure entrepreneuriale commence avec une reconversion : après dix ans chez Club Med, vous faites le grand saut pour imaginer ScrunchiZ. Est-ce de devenir maman qui vous a poussé à travailler ce concept ? 

C’est en tant que maman que j’ai pris conscience du manque d’offre de goûters à la fois bons, sains et fun, pratiques et durables. C’est une réalité partagée par bons nombres de parents, et je suis vraiment heureuse d’avoir développé cette initiative sans compromis. Cela a pris du temps (1 an et demi de travail), de l’huile de coude mais ça y est, ScrunchiZ est là, tel que je l’avais imaginé !


Pouvez-vous nous présenter ScrunchiZ en quelques mots ?

ScrunchiZ c’est une marque de goûters pour enfants. Ces goûters sont composés de biscuits et de rubans de fruits 100% bio, fabriqués avec de VRAIS ingrédients. À la fois fun, sains et bons, ils sont aussi une solution pratique et durable qui change la donne pour la planète !


Vous étiez auparavant en poste sur des sujets de finance et développement, mais avec ScrunchiZ, vous vous attaquez donc au secteur alimentaire et ses nombreuses normes très strictes. Comment vous êtes-vous préparée à ce changement de secteur ?

J’ai eu la chance d’être sélectionnée par AgroParisTech pour intégrer leur incubateur, qui accompagne les projets innovants pour une alimentation durable. Cet accompagnement par des ingénieurs, experts et chercheurs m’a permis de structurer ma démarche, et développer des produits dans le respect des normes sanitaires pour une mise sur le marché.



Vous avez reçu le soutien du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, et de Bpifrance en plus d’AgroParisTech. Comment cela s’est-il passé ? Que conseillez-vous aux alumni en recherche de ce type d’aides ?

J’ai préparé un dossier complet présentant mon projet, mon business model et mon besoin en financement à la BPI. Nous avons étudié ensemble quelle serait la subvention la plus adaptée en fonction de mon stade de développement, et c’est le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation qui m’a soutenue.

Mon conseil : Être le plus précis possible dans le Business Plan (même si ce ne sont que des hypothèses) & Faire équipe avec son interlocuteur de la BPI en lui présentant sans détour son projet, car c’est cette personne qui défendra le projet dans leurs comités de sélection internes.


Vos produits se veulent sans compromis : sains, attractifs pour les enfants, bons, et sans surplus d’emballage. Cela dénote le nombre de défis que vous avez dû rencontrer lors de leur conception. Comment avez-vous géré cela ? 

J’étais prête à arrêter le projet si je n’étais pas satisfaite du résultat, tant au niveau de la qualité nutritionnelle, que de la qualité organoleptique, ou sur la réduction des déchets. Cela m’a permis de me dépasser pour trouver des solutions dont je suis fière aujourd’hui.


Pour réussir une telle aventure, bien s’entourer semble essentiel. Comment avez-vous rencontré Lucie Hocquet, qui travaille avec vous sur vos recettes ? Avez-vous également fait appel au réseau des alumni ?

Oui, je suis complètement d’accord. Et ce sont ces rencontres qui ont fait de cette dernière année et demi un chemin passionnant.

Lucie m’a accompagnée dans le cadre de son projet de fin d’études à AgroParisTech. Elle a été suivie ensuite par Zeineb qui travaille à mes côtés depuis mars.

En complément de Lucie et Zeineb, des enseignants chercheurs d’AgroParisTech et de l’Inrae m’ont accompagnée sur des sujets précis d’expertise comme la formulation, le process de production, les aspects règlementaires (normes, certifications), les tests sensoriels et l’éco-conception des emballages.

Et oui, mon partenaire qui fabrique les rubans de fruits, Cédric Guillemot, est un alumni de NEOMA (Sup de Co 03) ! 


Pour accompagner votre lancement, vous êtes au cœur d’une campagne de prévente sur Ulule, jusqu’au 01 octobre. Pouvez-vous nous en dire plus ?

J’ai décidé de lancer les préventes de ScrunchiZ sur Ulule, qui est une plateforme de financement participatif, pour évaluer l’appétence pour mon projet. C’était un peu le crash test, ça marche.. ou pas !

C’est un bon moyen de faire connaître mon initiative ; le démarrage est encourageant avec plus de 2.000 préventes en 2 semaines.


Quelles sont les prochaines étapes de la croissance de ScrunchiZ ?

Je suis pragmatique : ma priorité est que mes premiers clients soient heureux de leur expérience avec ScrunchiZ, c’est ce qui déterminera la suite de la croissance de ScrunchiZ. Sans eux, pas de révolution dans l’alimentation des enfants, à commencer par le goûter !


Quel message souhaiteriez-vous partager avec le réseau pour le mot de la fin ?

Rejoignez le mouvement des révoltés du goûter, et suivez-nous sur Instagram @super_scrunchiz !

Je découvre la campagne Ulule


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