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Dieu et nous seuls pouvons de Michel Folco, aux Éditions Points – Grands Romans

Les NOEMES - Club littéraire

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07.27.2021

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Chaque mardi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...


Dieu et nous seuls pouvons de Michel Folco, aux Éditions Points – Grands Romans


Premier Roman Ouvrage AlumnusNouvelleAutre


Cet ouvrage est le premier roman de Michel Folco, même s’il a été publié il y a près de 30 ans.

Comme l’indique le sous-titre, « Les Très-Edifiants et Très-Inopinés Mémoires des Pibrac de Bellerocaille, Huit générations d’exécuteurs », Michel Folco part d’un thème assez noir, celui de la vie des exécuteurs des hautes œuvres. Il arrive toutefois à créer une atmosphère très légère et dotée d’humour fin, au travers de personnages qui n’ont pas choisi de faire ce métier à la base mais en tirent tous les aspects positifs pour les mettre à profit. Michel Folco arrive à faire adhérer le lecteur autour du politiquement incorrect et à l’entraîner dans un manège à grande vitesse. C’est un véritable plaisir de parcourir ce livre, au point qu’un ne voit pas le temps passer.


Extrait choisi :

« Cette nuit-là, Justinien ne trouva pas le sommeil et profita de sa semi-liberté pour monter à l’air libre en haut de la tour. Là, assis entre deux merlons, les jambes pendant dans le vide, il attendit l’aube en méditant sur son triste sort, incriminant tour à tour Dieu (« Il ne m’a jamais aimé »), le diable (lui seul pouvait lui avoir envoyé Mouchette), mais aussi lui-même (« Je n’aurais jamais dû me laisser tenter par cette perfidie »). Quinze mètres plus bas, toutes les grenouilles des douves coassaient en chœur comme pour se dauber de sa crucherie.

Une étoile filante traversa le ciel. Son parrain lui avait expliqué qu’il s’agissait d’une âme tombant en enfer. Pourquoi n’en observait-on jamais en hiver ? Cela impliquait-il que le pont-levis de l’enfer ne se baissait qu’en été ? La question l’intéressait d’autant plus qu’il se savait condamné à cette fin. La somme des péchés mortels qu’il avait commis depuis le début de l’année en était la garantie. Tôt ou tard, son étoile tomberait dans le ciel et il se demanda si cette nuit-là quelqu’un serait dehors pour la voir filer. » 


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Pour nous contacter, un seul mail :
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