Bosser dans l’humanitaire : les mêmes compétences, une autre culture
Face à l’augmentation des besoins à l’échelle de la planète, le secteur de l’humanitaire a dû se développer et se professionnaliser. Aujourd’hui, les métiers de cette filière offrent plus d’une perspective de carrière.
Une filière en demande
Lorsqu’on demande à des étudiants en école de commerce dans quelle filière ils souhaitent exercer, peu nombreux sont ceux qui
pensent à l’humanitaire. Pourtant, dans les sièges d’associations et d’ONG comme sur le terrain, la filière n’est pas toujours si éloignée des métiers que l’on trouve en entreprise et pour lesquels des compétences acquises à NEOMA Business School peuvent se montrer précieuses. La preuve avec des Alumni qui ne se sont pas contentés d’y penser : ils l’ont fait !
Thibault Carrère (PGE 20) est l’un d’entre eux. Aujourd’hui chef de projet développement international au sein de l’association La Chaîne de l’Espoir, c’est même à NEOMA qu’il a commencé à s’orienter vers le secteur humanitaire, en s’impliquant dès sa première année dans une association qui lui a permis de partir en stage au Cambodge. « J’ai su que j’avais envie de continuer de travailler dans ce secteur. Je me sentais sincèrement utile, c’est aussi ça le moteur pour travailler dans ce domaine », une vision des choses que plusieurs Alumni partagent avec Thibault. Sandra Escudé (CESEM 12), chargée de collecte et marketing chez Médecins du Monde, le dit sans ambages : « J’adore le marketing, mais je ne pourrais pas le faire dans n’importe quelle structure. J’avais envie d’être utile et en marketing, un service où on vend quelque chose à quelqu’un, j’avais besoin que ça ait du sens et que ça ait une valeur. »
Pour Claire Hoang Sperandio (PGE 96), directrice des ressources humaines au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le sens de son poste lui vient de la possibilité de rendre ce qu’elle a reçu. « Je peux utiliser ce que j’ai appris pour aider. Je me sens plus utile au CICR que dans le secteur bancaire », où elle a passé la plus grande partie de sa carrière. Arthur Lanternier (CESEM 16) a même trouvé la foi en s’engageant bénévolement pour SOS Chrétiens d’Orient, ONG auprès de laquelle il est aujourd’hui chef de mission au Liban. « Si je travaille dans ce secteur, c’est aussi pour la dimension spirituelle. La question à se poser, c’est : “Est-ce que tu crois en ce que tu fais, est-ce que tu sais pourquoi tu te lèves le matin ?” Quelqu’un de passionné par la banque connaîtra la même chose ! », nuance-t-il.
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