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Depuis septembre 2017, Geoffrey Behaghel dirige le secteur Suisse et Pologne d'Amaris

Portraits d'alumni

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01.23.2018

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Geoffrey Behaghel est diplômé NEOMA BS 2006 (Sup de Co) au campus de Reims. Depuis septembre 2017, il dirige le secteur Suisse et Pologne d'Amaris, groupe international de conseil en management et en IT.

 

Geoffrey Behaghel, merci d’avoir accepté cet entretien depuis vos bureaux à Genève. Quel a été votre parcours après votre diplôme à NEOMA BS ?

J’ai été diplômé de NEOMA BS (Sup de Co) en 2006. J’ai étudié à Reims. Après ma sortie des cours, avant même de recevoir mon diplôme, j’ai eu de la chance d´être embauché dans un cabinet de conseil Beijaflore à Paris. J’y suis resté plus d’un an. En 2006 la société a évoqué une ouverture à Zurich, je me suis positionné, et j´ai pris la tête de ce bureau en 2007. Je suis resté à Zurich pendant un an, afin de développer le premier bureau suisse de cette société.

Fin 2008, j´ai intégré un groupe de conseil qui avait été créé un an plus tôt et qui comptait déjà une quinzaine de salariés à l´époque, Le groupe avait été créé à Genève, puis, moins d´un an plus tard, avait ouvert des bureaux à Lyon et Londres. Lorsque j´ai intégré Amaris, ils cherchaient un responsable pour ouvrir un bureau à Lausanne. Ce fût mon premier poste chez Amaris. J´étais jeune, peu expérimenté, et ils m´ont fait confiance.

Depuis sa création, le groupe atteint une croissance annuelle moyenne de 42%. En 10 ans, Amaris est passé de 2 à 3700 employés. A la fin de l'année, nous prévoyons d'atteindre les 250 millions d'euros de chiffre d'affaire.

J'ai débuté ma carrière dans le conseil en tant manager. En ouvrant le bureau de Lausanne, j'ai satisfait mon envie "d'entreprendre". Aujourd'hui, nous sommes 300 en Suisse. Un succès d'autant plus remarquable que nous nous sommes lancés dans l'aventure à un moment peu propice économiquement.

Malgré la période économiquement compliquée, nous avons développé le marché suisse. J´évolue dans un environnement stimulant et en constant développement, Amaris ouvre tous les ans des bureaux dans différents pays du Monde, Aujourd´hui le groupe en compte 65 dans 50 pays. Il faut être dynamique pour suivre le rythme..

Quand j’ai commencé, le recrutement était difficile. Aujourd’hui, nous recevons beaucoup de candidatures de qualité, qui font que les jeunes générations poussent, et il faut réussir à être au top, à mon niveau, pour encadrer, être pertinent et c’est intéressant en termes de challenge humain.

Quelles sont vos responsabilités chez Amaris ?

Je suis Regional Chief Operating Officer. Je dirige le secteur Suisse, qui compte près de 300 employés, et Pologne, où l’on a une vingtaine d’employés. Ce dernier est un secteur est en devenir. J’ai un certain nombre de responsabilités au sein du groupe, soit sur des partenariats technologiques (on est en lien avec Microsoft, Apple qui ont vraiment besoin de nous) soit sur des supports internes.

La Suisse a-t-elle une valeur affective pour vous ou était-ce une opportunité de carrière ?

C’est le hasard total. C’est un pays intéressant, économiquement dynamique, et les anciens de Reims y sont hyper actifs. La Suisse est un petit pays qui a énormément besoin de recruter du personnel qualifié, avec un diplôme et un savoir-faire. Je le vois comme un carrefour européen, même si on n’est pas vraiment dans l’Europe. J’avais envie d’international et mon frère et ma soeur étaient tous deux en Suisse, alors j´ai foncé.

En quoi le réseau vous a été utile ?

Depuis que je vis en Suisse, j’ai croisé beaucoup de diplômés de NEOMA BS. J’ai moi-même vraiment exploité le réseau d’alumni. J’ai commencé ma vie à Zurich dans une petite chambre de bonne. Zurich est un territoire assez fermé et il faut parler allemand : il a fallu se lever tôt et s’accrocher ! Cela a été une force de pouvoir m’appuyer sur le réseau des anciens. Il suffit d’une personne qui nous présente à une autre personne pour lancer la machine ! On a tous intérêt à garder contact avec un tel réseau à l’international. C’est un petit rayon de lumière de temps en temps !

En Suisse comme ailleurs, qu’est-ce qui fait l’identité d’Amaris ?

Le groupe de conseil est indépendant depuis sa création, ça forge une identité propre et forte . Les éléments clés que j’identifie sont :

  • La qualité des personnes que l’on recrute. Nous sommes extrêmementsensibles à la personnalité et à l´état d’esprit des candidats, et cette sensibilité déclenche une culture qui va être utilisée dans la démarche commerciale. L’intrapreneuriat est également une valeur que nous recherchons et qui nous intéresse dans un profil. Notre approche du management est assez inédite, on a une véritable culture de l’indépendance, que nous partageons avec les jeunes qui nous rejoignent. Nous accordons une "confiance a priori aux jeunes" : chez Amaris à 28 ans, on peut manager une équipe de 25-30 personnes avec un développement business à l’international franchement impressionnant.
  • La formation. Nous formons les jeunes diplômés que nous recrutons. Amaris dispose d’un organe de formation est un élément différenciant. On investit beaucoup d’argent et de temps dedans afin de former les personnes recrutées.. Par chance, ça fonctionne dans tous les pays où Amaris est présent ! Ce ne sont ni les idées business ni les opportunités qui manquent.L’enjeu et la difficulté pour nous, c’est de recruter la bonne personne au bon endroit.
  • Amaris a créé des plateformes de support administratif : toutes les fonctions corporate sont centralisées dans ces plateformes. On en compte huit, très bientôt neuf, et elles couvrent les différentes zones géographiques. Ces plateformes aident le business à se développer, elles nous permettent d´être disponibles 24/7 pour nos clients.

 

Merci Geoffrey Behaghel pour cet entretien.

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