La police des fleurs, des arbres et des forêts, de Romain Puértolas

Dans la campagne française du début des années 1960, un inspecteur est envoyé de la grande ville pour enquêter sur un horrible meurtre. Il se heurte dans ses investigations au mur de la différence culturelle entre le monde citadin et le monde rural. Balloté d’un habitant à l’autre, tous niant fermement être l’auteur du crime, et tous ayant les alibis les plus solides et les mobiles les plus sérieux. 

Tourné dans le style de dérision qui lui est si caractéristique, Romain Puértolas donne à ses lecteurs par cet ouvrage une très grande leçon de philosophie sut l’importance de la communication et la nécessité d’être attentif en tous points envers son interlocuteur sans aucun préjugé. Et Dieu sait si l’auteur nous prévient dès le début.

En lisant ce livre, je me suis bien amusé tout en me faisant bien avoir ! A lire absolument.

Extrait choisi :

« Dans cette affaire, la liste des suspects est illimitée, dis-je à Provincio, alors que nous repartons. Tout le monde aurait pu entrer sur la propriété de Félicien Nazarian et enlever Joël, ou le convaincre de le suivre, tout le monde peut se procurer du Torrox, tout le monde a une scie chez soi, ou presque, tout le monde peut avoir de la terre ou des fleurs sous les semelles de ses bottes, tout le monde pouvait entrer dans cette usine… Et pourtant, une seule personne l’a fait, chef, et il nous incombe de trouver qui. Au plus vite. »

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