MALGRÉ LA PANDÉMIE QUI A FREINÉ L’IMMIGRATION, LE PAYS NORD-AMÉRICAIN RESTE TOUJOURS AUSSI ATTRACTIF, NOTAMMENT AUPRÈS DES FRANÇAIS. DES ALUMNI NOUS RACONTENT LEUR CANADA, SA RICHESSE CULTURELLE ET LA FORCE DE SON RÉSEAU, ET DISPENSENT LEURS CONSEILS POUR S’INSTALLER OUTRE-ATLANTIQUE.
Delphine Adenot-Owusu (CESEM 08) | Marc-André Nataf (PGE 90) | Valentin Caudan (PGE 13) |
Benjamin Stoll (PGE 11) | Anne-Sophie Rouget (MS MSRC 15) | Émilie Rosen (PGE 02) |
Des américains qui parlent français !
Du point de vue de l’immigration, le Canada mérite sa réputation d’ouverture. Que ce soit en matière de regroupement familial, de non-discrimination, d’accès à l’éducation, à la nationalité, ou même de mobilité sur le marché du travail, le Canada est un pays accueillant. C’est en tout cas ce qu’affirme l’Index des politiques d’intégration des migrants (MIPEX), qui place le Canada à la quatrième place parmi les cinquante deux pays aux politiques migratoires évaluées.
Pour relancer son économie après la pandémie, le gouvernement a d’ailleurs annoncé son objectif d’attirer 401 000 résidents permanents en 2021, 411 000 en 2022 et 421 000 en 2023. Pour comparaison, ils étaient 341 000 en 2019, sans compter les titres de résidence provisoires, également très nombreux chaque année. Parmi les sésames pour accéder au pays, se trouve le Permis vacances-travail (PVT), le « ticket d’or » qui a permis à Anne-Sophie Rouget (MS MSRC 15) de s’installer à Montréal. « C’est un permis pour les moins de trente-cinq ans, qui permet soit de travailler, soit de voyager », explique-t-elle.
Bien sûr, pour les plus de trente-cinq ans, il existe d’autres recours. Pour Marc-André Nataf (PGE 90), par exemple, il a suffi de réaliser quelques missions avec un visa temporaire pour obtenir un emploi et un permis de travail lui permettant d’émigrer avec sa famille en 2018. « Quand vous avez un permis de travail, les enfants sont embarqués dedans. » Après un an dans une école canadienne publique, les enfants de Marc-André ont rejoint l’un des deux lycées français de Montréal. « C’est plus simple pour les Français, avec la langue on n’est jamais perdu.
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