Le chien de Madame Halberstadt de Stéphane Carlier

C’est l’histoire d’un romancier dont le dernier ouvrage a fait un four et qui déprime… juste au moment où sa voisine lui demande de garder son chien. 

Complètement loufoque, follement divertissant, si léger, ce court roman (174 pages) se croque comme un chou à la crème : ça déborde dans tous les sens, on s’en met plein les doigts, et on en redemande. Et puis c’est si vrai : je ne sais si l’auteur a tiré ce livre de sa propre expérience de romancier, mais tous ceux qui possèdent un chien se retrouveront dans les différentes situations cocasses que Baptiste, le héros, doit affronter. 

Stéphane Carlier est pour moi une vraie découverte.

Extrait choisi :

« Il faisait nuit depuis un moment quand nous avons pris la route. Nous avons roulé en écoutant Nicolas Demorand parler longuement de Trump puis de la Turquie. Le chien, assis sur le siège passager, semblait moins anxieux. Pas complètement détendu mais intéressé par ce qui se passait, curieux de cette escapade. 

La forêt l’a laissé de marbre. Trois gouttes en sortant de la voiture, un coup d’œil en direction des arbres, avant de revenir vers moi, la tête basse et le pas raide. » 

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