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Présentation des lauréats des Trophées NEOMA ALUMNI 2021

NEOMA Alumni

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11.24.2021

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Cérémonie des Trophées NEOMA ALUMNI 2021 (16e édition) 

à l'Élysées Biarritz (75008)

Mardi 11 janvier 2022 à partir de 19h00

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Lancés en 2005, les Trophées NEOMA Alumni permettent de distinguer des diplômés dont la réussite mérite d’être mise en exergue aux yeux de leur communauté. Leur sélection a toujours été guidée par deux valeurs : l’exemplarité et la reconnaissance. Leur carrière professionnelle doit en effet être une référence pour les diplômés, notamment les plus jeunes et ils doivent continuer de porter la valeur de leur diplôme (citations dans la presse, cotisation à l’association des diplômés, etc.). 

Parmi les lauréats des catégories professionnelles, l’un des sept lauréats se verra remettre le Trophée du Management 2021, attribué à la suite du vote des diplômés de NEOMA BS et des délibérations d’un jury de professionnels.


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Les sept lauréats en compétition pour le Trophée du Management 2021
Textes de Thomas Lestavel


Prix Direction générale


Angeles Garcia-Poveda (CESEM 92)
Présidente du groupe Legrand


Une Espagnole au sommet du CAC 40

« Je garde un chaleureux souvenir du CESEM même si pour une Espagnole, les hivers furent assez rudes ! », raconte avec humour Angeles Garcia-Poveda dans une récente interview pour NEOMA Alumni Mag. Tout juste quinquagénaire, elle préside depuis l’an dernier le conseil d’administration de Legrand, le spécialiste des infrastructures électriques et numériques. Un poids lourd de l’industrie française qui vaut 26 milliards d’euros en Bourse.

Cette mélomane avertie est la seule femme, avec Sophie Bellon de Sodexo, à présider un groupe du CAC 40. Déjà en 1993, quand elle rejoint le Boston Consulting Group, elle est la première recrue féminine du bureau madrilène. L’année suivante, elle demande une affectation à Paris pour suivre son mari, également salarié du BCG. Elle qui, plus jeune, se serait bien vue interprète ou traductrice, restera quinze ans au sein du prestigieux cabinet de conseil, où elle se spécialisera dans le recrutement. Elle aurait mené près de 3 000 entretiens !

Le 15 septembre 2008, la mère de trois enfants devient chasseuse de tête chez Spencer Stuart. Une date historique : le jour-même, Lehman Brothers fait faillite, précipitant la planète dans une crise économique sans précédent. Les clients du cabinet gèlent les recrutements. Pas de quoi décourager Angeles Garcia-Poveda, qui gravit les échelons de Spencer Stuart pour finir au conseil de surveillance du cabinet.

Elle fixe désormais le cap pour les 39 000 salariés de Legrand. « Je n’ai pas pour habitude de faire les choses à moitié, mais j’ai sans doute désormais encore moins le droit », confie-t-elle à NEOMA Alumni Mag. Sa politique semble en tout cas porter ses fruits. Cet été, lors de la publication de ses résultats semestriels, le groupe a relevé ses objectifs pour 2021.


Prix Finance


Damien Gros (PGE 93)
CFO de L’Oréal Luxe 


Trois décennies chez le géant des cosmétiques

Un pur produit de L’Oréal. Damien Gros avait à peine terminé son service national dans la Marine, son diplôme NEOMA en poche, qu’il a intégré le leader mondial des cosmétiques en 1994. C’était il y a presque trente ans. Depuis il n’a cessé d’évoluer dans la fonction finance du géant de la beauté. Promu en 2018 directeur financier des marques internationales de L’Oréal Luxe, il a contribué activement aux rapprochements avec Valentino (2018) et Prada (2019), ainsi qu’au rachat de Thierry Mugler au groupe Clarins (2019).

Son expatriation à Dubaï, il y a quinze ans, restera le moment le plus marquant de sa carrière. « Une première expatriation, un business en pleine croissance stoppé par la crise de 2008, une équipe avec une trentaine de nationalités… Cela a été une vraie expérience entrepreneuriale et j’ai une immense satisfaction pour le travail accompli au Moyen-Orient », raconte ce passionné de piano et père de quatre enfants.

Membre du bureau international des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, Damien Gros se réclame de la pensée du philosophe Thomas More. L’humaniste anglais a développé il y a près de cinq cents ans « une pensée politique et économique qui résonne particulièrement aujourd’hui sur les questions du sens au travail, du bien commun et de la dignité de l’homme », explique-t-il.

« Toujours plus haut » est sa devise. Avec cinq marathons au compteur, le dirigeant applique son exigence dans le domaine sportif. « J’ai eu plusieurs blessures cette année mais j’espère refaire un marathon en 2022 », confie-t-il. Un Gros qui ne mérite pas son nom.


Prix Marketing


Xavier Martinet (PGE 97)
Directeur marketing monde du groupe Renault


Il accompagne la montée en gamme de Dacia

Saviez-vous que la Dacia Sandero est la voiture la plus vendue en Europe, devant la Golf Volkswagen et la Toyota Yaris ? Devenue une véritable pépite du groupe Renault, la marque Dacia a dévoilé un nouveau logo au printemps. La stratégie de montée en gamme, impulsée par le DG de Renault Luca de Meo, se décline chez Dacia et Lada grâce au travail minutieux de Xavier Martinet. Le directeur du marketing, des ventes et des opérations des deux marques a fait toute sa carrière dans l’industrie automobile. Avec Dacia, il lance l’offensive sur le segment des SUV.

Le dirigeant de quarante-six ans a débuté sa carrière en Hongrie, au sein du groupe Renault. Directeur marketing France en 2015, DG de Renault Italie en 2018, directeur marketing du groupe en 2019, son ascension a été rapide et impressionnante.



Prix Ressources Humaines


Sophie Postic (MBA FT 98)
DRH France d’Adecco Group


En guerre pour la simplification des organisations

« Le monde change de plus en plus vite. L’économie se digitalise. Les salariés cherchent du sens dans leur travail. Les managers doivent gérer toujours plus de complexité. » Sophie Postic sait de quoi elle parle. La DRH d’Adecco France a dû affronter une crise sanitaire sans précédent qui a déstabilisé les 4 000 collaborateurs et 120 000 intérimaires de l’entreprise.

Elle avait déjà fait ses preuves au sein du géant de la distribution Carrefour, où elle a orchestré la fusion avec Dia. Avec à la clé l’intégration de 600 points de vente, une rationalisation du parc de magasins et un plan social portant sur 2 400 postes. « Nous avons négocié l’accord le plus protecteur possible avec les partenaires sociaux », se souvient-elle. La quadragénaire se réclame de la pensée d’Yves Morieux, directeur de l’Institut des organisations du BCG, qui fustige le reporting et préconise de laisser aux collaborateurs de grandes marges de manœuvre pour pouvoir avancer. Elle qui défend une vision agile et responsabilisante du management cite d’ailleurs le livre Infantilisation de Mathieu Laine, critique de la bureaucratie qui immobilise la France depuis plusieurs décennies.

Adepte de course à pied, Sophie Postic a un autre talent caché : l’artisanat. « J’ai passé mon CAP de céramiste et je cherche une qualification d’artisan d’art. Cela me fait du bien de mobiliser autre chose que mon cerveau. L’humain a besoin d’activités manuelles et créatives ! Sans compter que le temps de la matière n’est pas celui des entreprises… » Bien dans son temps, la DRH dévore les livres de Virginie Despentes, « une femme totalement inspirante, tellement juste dans son analyse de la société. » En grec, le mot sophia veut dire sagesse…


Prix Digital


Florence Trouche (PGE 90)
Directrice commerciale France de Facebook France 


Elle promeut le « social good » chez Facebook

La patronne du digital chez TF1, Sabina Gros, et le DG de l’agence Carat France, Kevin Gras, ont en commun d’avoir fait leurs armes auprès de Florence Trouche au sein de l’agence Isobar, qu’elle a dirigée de 2007 à 2013. L’experte en digital, également chineuse d’art contemporain et passionnée de théâtre, a rejoint Facebook en 2014 en tant que « global client partner ». Depuis, elle accompagne les multinationales françaises dans leur stratégie sur les plateformes Facebook, Instagram et WhatsApp. Avec un succès qui l’a amenée dès 2017 au poste de directrice commerciale de Facebook France.

« Facebook a fait de moi une meilleure manager », confie la dirigeante qui vient de souffler ses 50 bougies. « Quand je suis arrivée dans l’entreprise, l’évaluation 360° me donnait seulement 40 % de retours favorables des équipes. Je suis passée à 96 %, j’ai bien progressé ! J’ai appris à écouter, à concerter, à respecter le rythme de chacun », poursuit en souriant cette femme dynamique, mère de trois enfants. L’ex-bulldozer, comme elle se décrit elle-même, a fait une thérapie cognitive et comportementale. Elle pratique aujourd’hui le yoga et la méditation.

Sensible à l’inclusion des minorités, Florence Trouche a développé chez Facebook des projets de « social good » visant à renforcer l’employabilité de personnes défavorisées. Elle a également lancé, en partenariat avec Les Déterminés de Moussa Camara, un programme dédié aux associations qui aident les jeunes des banlieues à trouver un emploi. Soucieuse de la représentation des femmes au sein des instances dirigeantes, elle est mentor de plusieurs jeunes filles travaillant en entreprise. Et avec le peu de temps libre qu’il lui reste, cette fan de broderie accompagne l’artiste Pascal Monteil dans sa présentation aux collectionneurs. Florence touche-à-tout.


Prix Entrepreneuriat


Fanny Moizant (PGE 01)
Cofondatrice de Vestiaire Collective  


Enfin une licorne au féminin

Par son parcours brillant, la cofondatrice de Vestiaire Collective démontre aux femmes dans la tech qu’elles peuvent elles aussi accéder au sommet.

Le japonais SoftBank s’intéresse beaucoup à la France en ce moment. Parmi ses emplettes, le premier investisseur tech au monde a jeté son dévolu sur la société Vestiaire Collective, dans laquelle il a mené un tour de table de 178 millions d’euros au mois de septembre. Cela fait de la plateforme de vente de vêtements d’occasion la onzième licorne française… et la première codirigée par une femme. Une performance que Fanny Moizant, quarante-quatre ans, partage avec son associée Sophie Hersan.

Vestiaire Collective n’a que onze ans mais son histoire a déjà tout d’une success story. Engagée dans l’économie circulaire, l’entreprise emploie 500 personnes (dont 60 % de femmes) et vaut 1,5 milliard d’euros. Elle a obtenu cette année le label B Corp pour son engagement sociétal. Le groupe Kering de François-Henri Pinault a investi dans la licorne, qui vise la neutralité carbone en 2025. Vestiaire Collective n’est pas encore rentable, mais « on va l’être », affirme Fanny Moizant avec aplomb, sur le plateau de BFM Business.

Mise à l’honneur par Forbes dans sa sélection des 40 femmes qui comptent en France en 2021, la dirigeante avait rejoint l’équipe de Vestiaire Collective à ses débuts par le biais d’un ami de son frère. Après NEOMA, elle avait travaillé dans la décoration et s’était inscrite à l’Institut Français de la Mode. Le dépôt-vente de luxe qu’elle codirige a généré 10 millions d’euros de chiffre d’affaires dès sa deuxième année d’existence. Fanny s’est ensuite expatriée à Londres, puis à Hong-Kong où elle a supervisé la région Asie-Pacifique.

Cette mère de deux filles, adepte de voyages, sait qu’elle représente un espoir pour tous les talents féminins du numérique. La French Tech part de loin. Sur les 5,4 milliards d’euros levés en 2020, 91 % l’ont été par des fondateurs masculins. Fanny Moizant, une femme d’exception.


Prix International


Olivier Thomas (CESEM 87)
CEO Trading Europe de Suez   


Un dirigeant au service de l’économie circulaire 

Le groupe Suez a mis en place il y a sept ans une organisation européenne de vente des matières premières issues de son activité de recyclage : papier, bois, plastique, etc. Fort de 600 millions d’euros de chiffre d’affaires, ce pôle est dirigé par Olivier Thomas.

Originaire de Metz, Olivier aspire dès le début de sa carrière à découvrir d’autres cultures. Il fait son service militaire en Algérie, dans la société suédoise SKF, au titre de la coopération en entreprise. Puis il est recruté. Lors des émeutes de 1988, il est parqué à l’ambassade de France pendant quinze jours avec d’autres compatriotes expatriés. Pas de quoi calmer ses envies d’ailleurs. Il est muté en Suède, en Belgique, puis rejoint la société Chavanoz (Rhône-Poulenc) en tant que manager des ventes export pour la zone Europe du Nord. Il est ensuite recruté par Suez qui lui confiera différents postes opérationnels, avant de lui demander d’organiser son activité de trading au niveau européen.

Il aime se ressourcer dans la lecture et les voyages en famille. Il apprécie tout particulièrement l’œuvre de l’écrivain italien Dino Buzzati, notamment Le Désert des Tartares. Son plaisir ultime : se retrouver dans la forêt à ramasser girolles et cèpes, ou au bord d’une rivière à taquiner la truite.

Expert-métier de l’économie circulaire, il est en contact régulier avec la Commission européenne pour la construction des schémas de consommation et de recyclage de demain. Depuis un an, il enseigne au Master in Environmental Policy de Sciences Po Paris.


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Hors compétition


Prix Passion


Denis Gallot (MBA 06)
Directeur du Startup Lab de NEOMA BS  


Il cultive la fibre entrepreneuriale de NEOMA

En bon fan des Rolling Stones, Denis Gallot a donné le nom « Start me up » à un des trois programmes d’incubation qu’il a mis en place chez NEOMA BS. Le directeur du Startup Lab et son équipe sont « heureux d’accompagner les jeunes pousses pour les guider vers le succès », dit-il.

Ce fan de sport et de nature était à la tête d’une entreprise industrielle, Pap3, lorsqu’il décide, à l’âge de quarante ans, de reprendre ses études. Il intègre le campus de Rouen. « Ce fut un moment difficile car je devais gérer la fermeture de ma société, mais aussi une période très stimulante de réflexion et d’ouverture sur le monde, qui m’a permis de rebondir », confie Denis Gallot. Aujourd’hui en contact quotidien avec les entrepreneurs de NEOMA, il les challenge dans leurs réflexions stratégiques – et opérationnelles. « La principale qualité que j’ai développé ces dernières années, c’est la créativité ! », dit en souriant celui qui supervise trois incubateurs et deux accélérateurs.

Le quinqua adore les voyages et ses deux chiens, Léo, un Montagne des Pyrénées (Patou), et Jenna, un Leonberg. « Des chiens de montagne qui, à défaut de garder un troupeau, surveillent ma maison ! », plaisante-t-il. Son conseil pour nos lecteurs entrepreneurs ? « Don’t try », comme l’énigmatique épitaphe qu’on peut lire sur la tombe de l’écrivain Charles Bukowski. « N’essayez pas de faire quelque chose, faites-le ! », traduit Denis Gallot. Autrement dit : just do it.


Prix Espoir


Olivier Rousseau (PGE 14)
Fondateur de Flycup 


Il réinvente le déjeuner nomade

L’idée lui est venue en 2016, alors qu’Olivier Rousseau assistait avec un ami au festival de musique We Love Green. Entre deux concerts électro, les compères s’achètent un déjeuner sur le pouce qu’ils mangent debout sur la pelouse du bois de Vincennes. « Il fallait jongler entre le hamburger, les frites et le gobelet, ce n’était pas pratique », raconte-t-il. Une situation inconfortable qu’on a tous connue, et à laquelle il a décidé de remédier avec sa start-up Flycup.

Son innovation paraît toute simple : un plateau en carton équipé d’une poignée, qui permet de transporter d’une main l’ensemble de son repas sans craindre l’accident. Cet objet aussi basique qu’ingénieux a su séduire des marques puissantes comme Starbucks, ainsi que la Fédération Française de Rugby – Flycup s’avère bien pratique pour nourrir les supporters dans un stade. En supprimant les sachets, la start-up prétend en outre réduire de 60 % la quantité de déchets.

Si Olivier Rousseau s’est rendu à Rouen pour faire NEOMA, il se revendique « Breton et fier de l’être. » Il a d’ailleurs cofondé sa société avec trois camarades originaires comme lui de Rennes. La plus grande fierté de ce trentenaire, qui a fait ses armes chez Coca-Cola : « Avoir signé avec le Stade rennais ! »

Mise à l’honneur par le magazine Challenges dans sa sélection des 100 start-up où investir en 2021, Flycup a su rebondir après la crise sanitaire qui a mis à terre l’industrie de l’événementiel. La jeune pousse de six personnes vise un chiffre d’affaires de 60 000 euros en 2021. Elle cherche à lever des fonds pour accélérer sur le volet commercial. Fan de vélo, Olivier Rousseau rêve de voir ses « plateaux repas » au prochain Tour de France. C’est tout ce qu’on lui souhaite !


Prix Espoir


Lucile Derly (MS EDM 19)
Cofondatrice et CEO d’Arterya


Elle réinvente la prise de sang artérielle

« Désolée, je n’ai pas beaucoup dormi », s’excuse Lucile Derly lors de notre interview. La fondatrice d’Arterya a la voix cassée. Elle revient de quatre jours intenses et festifs au Maroc. Elle a en effet participé à Kite and Connect, un événement qui rassemble des entrepreneurs du monde entier autour du kite-surf. Plutôt cool.

Âgée de 27 ans, Lucile a fait ses armes dans les grands groupes Siemens et Sanofi avant de créer le dispositif Blood’Up avec son ami d’enfance, Nicodème Pellier, qu’elle a connu en école maternelle. Leur constat est simple : le prélèvement sanguin au niveau de l’avant-bras, un geste anodin réalisé toutes les deux secondes en France, n’est pas correctement effectué dans 30 % des cas. Les erreurs des infirmiers provoquent perte de temps et douleur inutile pour nombre de patients. Le dispositif inventé par Nicodème et Lucile est un bracelet fixé au poignet, qui donne la position de l’artère grâce à un laser. Le soignant est assuré de bien viser.

En novembre 2019, la jeune pousse à peine créée remporte un prix de 10 000 euros au concours Altern’Up. « Ça a été une énorme surprise ! Et ça nous a permis de démarrer l’aventure. On sortait d’études, on n’avait pas d’argent ni de réseau », raconte Lucile. La start-up qui emploie cinq personnes vient de déposer un brevet sur sa technologie électronique. « Un gros travail de recherche qui nous a mobilisés pendant deux ans », souligne la dirigeante. Cette passionnée d’aéronautique, titulaire du brevet de pilote, cherche à présent à lever des fonds pour exporter son innovation de l’autre côté de l’Atlantique. De quoi permettre à sa jeune société de décoller. Attachez vos ceintures.

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