The dark hours, de Michael Connelly aux éditions Orion

Lorsqu’il s’agit d’auteurs étrangers, j’aime bien découvrir leurs ouvrages en langue originale. En conséquence, l’extrait ci-dessous est en anglais, cependant vous pourrez trouver la traduction en français du livre.

Dans ce roman, nous retrouvons le duo de choc Harry Bosch / Renée Ballard cher à Michael Connelly, avec leurs caractères bien trempés totalement en dehors des standards de la hiérarchie policière. Le cadre est toujours le même (Los Angeles, et plus particulièrement Hollywood, la nuit), le contexte de départ similaire (une mort suspecte), et l’ambiance toujours aussi sombre… mais pourquoi changer une recette qui marche ? D’autant plus que Michael Connelly sait ajouter quelques notes d’épices qui font la particularité de chacun de ses plats, en l’occurrence de ses romans (ici un crime sexuel et un crime mafieux), et que dans ce livre, nous avons deux enquêtes en une. Le lecteur est toujours pris dans l’action et il lui est difficile de quitter l’ouvrage avant la dernière page.

Extrait choisi :

« The interrogation room was crowded. There was a lot of coffee breath and at least one of the men in front of Ballard was a smoker. It was one of the few times in the last year that she was not only too happy to wear a face mask. She sat at a small steel table with her back to the wall. Next to her was Linda Boswell, her attorney from the Police Protective League. The three men in front of her sat with their back to the doors. It was as if Ballard had to somehow get past them to get out. And sitting shoulder to shoulder they took up the space from one side of the wall to the other. There was no getting around them. She had to go straight through. » 

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