Victor Hugo vient de mourir, de Judith Perrignon
Chaque mardi et samedi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
Victor Hugo vient de mourir, de Judith Perrignon, aux éditions l'Iconoclaste
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
Judith Perrignon délivre dans cet ouvrage un roman sur la manière dont les Parisiens se comportent en attendant, puis en apprenant la mort de Victor Hugo. Le thème est original, car il viendrait à l’esprit de peu de personnes de rédiger 250 pages sur la réaction du peuple face à la mort naturelle d’un des siens. Cependant, au travers de mots simples, Judith Perrignon fait prendre conscience au lecteur de l’aura et de l’influence qu’avait ce grand auteur du XIXe Siècle auprès de la population, au point même qu’il avait une avenue à son nom avant même qu’il disparaisse. Ce livre montre aussi la dichotomie qu’il peut exister entre le deuil sincère du vulgum pecus et la suffisance hautaine des puissants qui viennent apporter leurs condoléances uniquement pour se montrer. Extrait choisi : « La science et l’Eglise penchées sur son visage ne sont évidemment pas d’accord. La première assure que l’embaumeur a mal travaillé, que ces tâches naissantes, c’est le débit sanguin. La seconde s’écriera bientôt que Dieu s’est vengé et a détourné la face du poète. Son visage n’est plus beau à voir. Jeanne et Georges ont pleuré. Lockroy a pensé à ce télégramme de l’Ecole d’anthropologie réclamant son cerveau pour l’éternité. » ContactsPour nous contacter, un seul mail : |
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