Ethic Technology est un cabinet de conseil IT. Nos équipes sont principalement constituées des meilleurs entrepreneurs indépendants du marché sélectionnés, référencés et affiliés au sein du Réseau Ethic.

Accompagner nos clients dans leurs projets et leur recherche de talents est notre mission et nous intervenons sur deux enjeux majeurs :

• Le premier sur la maîtrise des domaines clefs du SI : Architecture d’entreprise, Architecture fonctionnelle et technique, Sécurité, stratégie Cloud hybrid/Big data, Valorisation des Données et PMO.
• Le second sur la transformation numérique sur différents métiers des Services, des Utilities et de l'industrie (Management de Projets, AMOA, Change Management).

Notre démarche singulière nous permet de répondre à des missions de conseil pointues ou nécessitant de la souplesse.

Interview

1. Quel est votre poste actuel ?

Je suis Directeur Associé au sein d’Ethic Technology que j’ai fondé en 2012.

2. Comment en êtes-vous arrivé à créer votre entreprise ?

Depuis le jour où j’ai intégré le CESEM j’ai une confiance très limitée dans le rôle social de l’Entreprise car à cette même époque j’ai assisté au licenciement de mon père dans des conditions assez injustes après des années de bons et loyaux services.

J’ai néanmoins passés des années très instructives et passionnantes en tant que salarié au cours desquelles j’ai eu la chance de rencontrer des managers bienveillants et d’accomplir de belles opportunités professionnelles. J’avais tout simplement cette volonté de créer mon entreprise autant par envie de construire quelque chose à mon image que par défi de réussir à créer une entreprise rentable.

C’est pour cela que j’ai créé Ethic Technology en 2012, avec des valeurs fortes que ce sont : la vérité, la transparence, la responsabilité et la volonté de trouver un modèle économique le plus équitable possible.

3. Quels sont vos principaux défis en tant qu’entrepreneur ?

Entreprendre, c’est choisir de prendre un sentier pas très bien balisé mais c’est loin d’être un saut complet dans l’inconnu. En effet, au-delà de nos études qui nous ont donnés énormément de clefs dont on n’a pas pleinement conscience, il y a énormément d’associations, de clubs, de structures, de bonnes volontés qui sont là pour accompagner les entrepreneurs. Le plus dur à mon sens n’est pas forcement de trouver la bonne idée/concept, ni de mettre en place tous les éléments juridiques, non le plus difficile est de définir son plan d’action et de l’exécuter. Il faut bien évidemment bien s’entourer et ne pas avoir peur de s’associer si cela est pertinent bien sûr pour le projet et éviter tous les individus qui pourraient être nuisible à votre projet.

4. Comment envisagez-vous l’avenir ?

J’envisage l’avenir plutôt sereinement, en tout cas aujourd’hui tout va bien et je vais faire en sorte que cela dure le plus longtemps possible. J’ai fait le choix d’un projet de vie plutôt qu’un projet financier tout en étant vigilant au fait qu’il fallait être rentable et en croissance. Je gagne peut être un peu moins ma vie qu’avant par contre je suis beaucoup plus libre et surtout j’ai le sentiment que tout est possible, que les opportunités sont devant moi et pas derrière. En y réfléchissant j’ai beaucoup moins de moyens qu’avant mais beaucoup plus d’idées.

5. Quels conseils donneriez-vous aux étudiants et diplômés de NEOMA BS ?

Je leur dirais qu’il ne faut pas se laisser guider par ses craintes, elles doivent servir de garde-fou mais pas de paralysant. Si vous ne prenez pas votre destin en main, celui-ci s’en chargera à votre place et pas toujours dans les conditions que vous aviez imaginées.

Entreprendre, cela peut prendre plein de formes différentes que ce soit seul ou avec des associés, au sein d’un grand groupe, dans le milieu associatif, et surtout ce n’est pas juste faire une levée de fonds de plusieurs millions pour être en première page des magazines « business ».