Ce roman est tellement court (126 pages) que je l’appellerais presque une nouvelle. Il se lit en quelques dizaines de minutes, grâce à un langage simple et clair. Cependant, à la fin du livre, je me demande toujours quelle est l’histoire : je n’ai pas réussi à trouver le fil conducteur, et mis à part une rencontre entre un garçon de 13 ans et un cambrioleur au milieu de la fournaise parisienne, je ne comprends pas vers quoi l’auteur a voulu nous mener et quel est le message qu’il a voulu passer. Heureusement que par la suite j’ai lu la quatrième de couverture, qui m’a dévoilé que Jean-Pierre Milovanoff souhaitait nous exposer la découverte par un enfant de l’indifférence des adultes. Sinon, je serais encore en train de chercher…

Extrait choisi :

« C’était l’époque de l’année où il y avait le plus de touristes à Paris et le moins de Parisiens, et c’étaient les grandes vacances, la saison que je préférais, ces jours sans obligation ni horaire où je pouvais enfin me lever quand il me plaisait et me sentir libre. Je passais de longues heures à la piscine bien qu’il y eût beaucoup trop de monde l’après-midi. Je ne voyais plus Kevin parti chez son père. Hocine traînait dans le coin mais nager ne le branchait pas. Je sortais tous les soirs après le repas, je faisais un tour qu quartier et je rentrais tôt. La nuit, je me réveillais plusieurs fois, j’allais sur la pointe des pieds écouter la respiration de ma mère, derrière la porte. Apparemment, elle allait bien. » 

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