Deal Breaker d'Harlan Coben, aux éditions Orion Books

Il s’agit ici du premier roman de Harlan Coben mettant en scène deux de ses personnages préférés : Myron Bolytar et Windsor Thorne III ; depuis plus de 10 romans ont vu apparaître les mêmes personnage. La version originale – je l’ai lue en anglais – permet de complètement visualiser le style que l’auteur a voulu intégrer à son roman : un héros tellement accroché aux règles de bienséance qu’il en devient naïf et que le lecteur ne peut qu’aimer, et l’autre qui s’attelle tant à aller à rebours de son éducation poussée qu’on en devient à le fois envieux et amusé.

Les romans d’Hrlan Coben sont de vrais films : l’action transparait au travers de chaque phrase, le lecteur visualise parfaitement tous les décors, et l’intrigue se construit à mesure des pages en gardant la surprise pour la fin. Comme d’habitude avec cet auteur, ce livre est à la fois entrainant et divertissant.

Extrait choisi :

Tae Kwon Do is considered a martial art. Art. The word was not used by accident. Win was an artist, the best Myron had ever seen.

Myron remembered the first time he’d seen Win demonstrate his talent. They were freshmen in college. A group of large football players decided to shave Win’s blond locks because they didn’t like the way he looked. Five of them sneaked into Win’s room late at night – four to hold his arms and legs and one to carry the razor and shaving cream.

Simply put, the football team had a poor season that year. Too many guys on the injured list.

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