Chaque mardi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
Kobra de Deon Meyer, aux Éditions Seuil
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
Un des grands avantages des libraires de quartier par rapport aux grandes surfaces de distribution, c’est que non seulement ils sortent des sentiers battus des auteurs à grands tirages, mais qu’en plus ils nous font découvrir plein de nouvelles pépites. Pour tous les lecteurs ouverts aux romans policiers, Deon Meyer en est une… et Kobra, son dernier ouvrage traduit en français en est la matérialisation. Dans ce roman, Deon Meyer nous fait découvrir l’atmosphère sud-africaine – non celle de l’apartheid dont nos oreilles ont été rebattues, mais celle du bush et de la savane. De plus, son style (excellemment traduit par Estelle Roudet) tient le lecteur en haleine de bout en bout. Malgré ses 439 pages, il est extrêmement difficile de lever la tête de ce livre. Et une fois celui-ci terminé, une envie pressante de dévorer le reste de ses ouvrages nous prend. Extrait choisi : « Pas de panique, pas de panique, pas de panique. Mais il paniqua quand même parce qu’il ne savait pas quoi faire d’autre. Il y avait presque trois cents mètres pour rejoindre l’endroit où le pont autoroutier Tienie Meyer plongeait sur Modderdam, permettant ainsi d’accéder à la M11. Il avait fait prendre le raccourci à Bobby – en escaladant deux hautes clôtures grillagées. Pas difficile, mais cela demandait du temps. Qu’il n’avait pas. Il lui faudrait rejoindre le carrefour de Modderdam, d’où il aurait une vue d’ensemble sur l’autoroute. Si, alors, il ne repérait pas Bobby, il était dans la merde, à tous points de vue. Parce qu’il serait trop tard pour revenir se poster à son point de départ. » ContactsPour nous contacter, un seul mail : |
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