La confrérie des moines volants, de Metin Arditi
Chaque mardi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
La confrérie des moines volants, de Metin Arditi, aux éditions Grasset
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
Metin Arditi, auteur francophone d’origine turque, a pour habitude de partir de faits historiques et d’en imaginer l’histoire autour. Ici encore, il part de l’histoire d’un moine orthodoxe qui a décidé en 1937 de sauver les trésors religieux de la destruction par les représentants du régime bolchevique. Ecrit sous la forme d’un conte, ce livre se parcourt avec une très grande fluidité. Le lecteur se prend d’amitié avec ce moine russe aux dehors un peu rustres et a une irrésistible envie de l’accompagner dans ses pérégrinations. Dans cette quête qui dure jusqu’au début du vingt-et-unième Siècle, il est balancé d’un sentiment à un autre sans pouvoir lutter. C’est un très beau roman qui emporte son lecteur et le fait rêver. Je ne regrette qu’une chose : le roman marque une coupure soudaine dans le temps qui me laisse sur la faim et me laisse à croire qu’il manque une partie au milieu du livre. L’auteur a-t-il été contraint par son éditeur de se limiter en nombre de pages et se supprimer arbitrairement une partie de son ouvrage ? Si c’était le cas, ce serait vraiment dommage… Extrait choisi : « Le cimetière avait dû être abandonné depuis très longtemps car il était couvert de ronces, de pierres et de taillis au point qu’il sembla impossible à Nikodime d’accéder aux tombes. Il y avait trois chapelles, et il lui fallut dix à quinze minutes pour accéder à chacune. A l’aide d’une branche, il déplaça la grande pierre qui permettait l’accès à la crypte, et descendit les quelques marches qui menaient à l’espace où étaient entreposés les cercueils. Il y en avait huit dans la première chapelle et plus de dix dans la seconde. La troisième n’en comptait que deux, posés l’un à côté de l’autre en contrebas des marches, sur la gauche. Ce serait donc celle-là. » ContactsPour nous contacter, un seul mail : |
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