La trilogie écossaise de Peter May, aux éditions Rouergue Noir
Chaque mardi et samedi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
La trilogie écossaise de Peter May, aux éditions Rouergue Noir
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
Cet ouvrage, ainsi que son nom l’indique, consiste en fait en trois romans distincts, dont les points communs sont l’identicité des personnages principaux et la scène (les Hébrides) : L’île des chasseurs d’oiseaux, L’homme de Lewis et Le braconnier du lac perdu. Il est à noter que Peter May, auteur britannique très connu outre-Manche, a eu de très grandes difficultés à faire accepter le premier opus de cette trilogie par un éditeur. Au bout de 10 ans, c’est finalement un éditeur français, les Editions du Rouergue, qui a acquis les droits mondiaux du livre, et a tellement été conquis qu’il a demandé immédiatement à l’auteur de rédiger deux nouveaux romans sur le même thème. Les Editions du Rouergue ont eu le nez creux. En effet, ces trois romans policiers, outre qu’ils font découvrir une région méconnue du monde et la mentalité de ses habitants, tiennent véritablement le lecteur en haleine. Grâce à des descriptions pointues, des références à des détails insignifiants qui ont pourtant toute leur importance dans la résolution des énigmes, et un style dynamique, Peter May arrive à reconstituer une véritable atmosphère d’enquête meurtrière dans les brumes écossaises. Une grande réussite. Extrait choisi : « C’était à la fin du mois d’octobre, lorsque nous sommes arrivés à La Résidence, Peter et moi. Il est difficile de croire qu’on ait pu bâtir un endroit pareil pour y loger des enfants comme nous. Il était juché sur la colline, un long bâtiment en pierre, sur deux niveaux, avec des ailes à chaque extrémité, deux clochers de forme carrée posés sur le toit, mais qui ne contenaient pas de cloche. Seulement des urnes en pierre. L’entrée principale était constituée d’un portique surmonté d’n fronton triangulaire soutenu par quatre colonnes gigantesques. Au-dessus, trônait une énorme horloge dont les aiguilles dorées semblaient nous voler le temps passé entre ces murs, comme si elles reculaient. Ou peut-être était-ce à cause de notre âge. Lorsqu’on est jeune, une année vous semble être une partie importante de votre vie et on a l’impression qu’elle dure éternellement. Quand on est âgé, il y en a tant qui sont passées que celles qui restent défilent trop vite. » ContactsPour nous contacter, un seul mail : |
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