La voyageuse de nuit de Laure Adler, aux Éditions Grasset

Laure Adler, journaliste reconnu, a beaucoup « roulé sa bosse » et à l’âge où la plupart profite d’un repos bien mérité d’une vie trépidante, elle commence une nouvelle vie : Laure Adler découvre les joies et bénéfices de la vieillesse, presque à son corps défendant…

Cet ouvrage ouvre une grande part d’intimité sur la personne et est une véritable ode à l’âge mûr. Mûr au sens premier du terme, dans la mesure où l’auteure nous fait découvrir qu’on n’atteint sa pleine maturité que bien plus tard qu’on le croit quand on est « jeune ». Et c’est cette maturité qui doit être exploitée à fond comme une nouvelle jeunesse.

Un livre très touchant.

Extrait choisi :

« Il y a quelques années j’ai entretenu une relation mi-amicale mi-amoureuse avec une personne plus jeune que moi. Celle-ci insistait souvent sur le fait que nous avions le même âge – quinze ans nous séparaient – et que soi-disant « je ne faisais pas mon âge » et donc je n’avais pas besoin de l’avouer. Flattée pendant un temps bêtement j’ai suivi cette pente d’avoir une certaine honte de mon âge. Puis, un jour j’ai – à mon plus grand bonheur – « réintégré » mon âge, je me suis sentie retrouvée, je me suis sentie libérée. » 

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