Le flambeur de la Caspienne de Jean-Christophe Rufin, aux éditions Flammarion
Chaque mardi et samedi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
Le flambeur de la Caspienne de Jean-Christophe Rufin, aux éditions Flammarion
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
Voici le troisième épisode du consul Aurel Timescu, après Le suspendu de Conakry et Les trois femmes du consul. Une nouvelle affectation (en l’occurrence Bakou) attend notre personnage, qui prend plus de plaisir à résoudre des énigmes judiciaires qu’à accomplir sa tâche de service aux Français de l’étranger. Le style de Jean-Christophe Rufin est toujours aussi guilleret, léger, voire quelque peu impertinent, et le lecteur en redemande. On prend même du plaisir à se mettre dans la peau (pardon, plutôt les souliers, voire les bottes) du personnage. Au moins, avec cette saga, personne ne se prend au sérieux, que ce soit Aurel Timescu, l’auteur ou le lecteur, et on lit ce roman comme on dégusterait un sorbet aux fruits par temps de canicule. Extrait choisi : « En sortant, radieux avec ses paquets, Aurel continua d’explorer ce quartier qui constituait, pour de mystérieuses raisons, un conservatoire des symboles communistes. Il découvrit ainsi une véritable boutique de kolkhoze, appelée Ivanovka. Quelque part dans la campagne de l’Azerbaïdjan, un de ces domaines agricoles d’Etat avait survécu à toutes les convulsions de l’Histoire. Son fondateur, M. Ivanov, lui avait donné son nom ; on voyait sa photo, en uniforme de l’Armée rouge, encadrée dans la boutique. Aurel manqua défaillir en entrant. Il reconnut tout : les étagères faites pour être vides, les emballages grossiers et, dans le fond, la porte ouverte sur une cuisine où quatre employés déjeunaient, sans prêter la moindre attention à la clientèle. » ContactsPour nous contacter, un seul mail : |
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