Les étonnantes aventures d'Aaron Broom, d'A.E. Hotchner
Chaque mardi et samedi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
Les étonnantes aventures d'Aaron Broom, d'A.E. Hotchner, aux éditions Mercure de France
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
A. E. Hotchner a eu la très originale idée de créer un roman policier dont le personnage central est un enfant obligé de trouver un assassin pour sauver son père de la prison. Au cœur de la dépression américaine des années 1930, Aaron Broom doit se débrouiller seul, non seulement pour vivre au jour-le-jour sans argent, mais aussi pour résoudre un meurtre dont son père est accusé d’être le complice. A la manière de Tom Sawyer, l’auteur nous décrit avec une grande fraicheur les péripéties de ce jeune garçon dans sa quête de la vérité. Au milieu de romans policiers habituellement sombres, ce livre détonne par sa candeur et sa joie de vivre en plein cœur de la crise de 1929. Il apporte un grand bien à son lecteur grâce à l’optimisme qu’il dégage. J’ai pris un grand plaisir à lire cet ouvrage. Extrait choisi : « Le Hooverville d’Eads Bridge n’avait plus le même aspect maintenant que j’étais sur place et plus dans le tramway au-dessus. Ce qui m’avait apparu comme un énorme fouillis de cabanes de fortune entassées les unes sur les autres était en fait très organisé. Chacun avait son petit espace et il y avait une sorte d’allée qui allait d’un bout à l’autre, comme une rue principale. Le tout formait un ensemble gigantesque qui commençait sous la rampe du pont et allait jusqu’au bord du fleuve. Devant certaines cabanes, il y avait des vieilles chaises et même des balançoires pour enfant, et la plupart avaient une pile de briques ou de pierres sur lesquelles allumer un feu et faire la cuisine. Même si l’eau du Mississippi était disponible à un bout du bidonville, ça restait une bonne trotte pour l’apporter à la partie principale et ça faisait de la poussière qui recouvrait absolument tout. Mais les gens apportaient tout de même assez d’eau pour faire de la lessive qui pendait un peu partout sur des fils. Des groupes d’enfants jouaient sous le regard distrait de quelques adultes. » ContactsPour nous contacter, un seul mail : |
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