Un dimanche à Ville-d’Avray, de Dominique Barbéris
Chaque mardi et samedi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
Un dimanche à Ville-d’Avray, de Dominique Barbéris, aux éditions Arléa
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
Une rencontre ! Deux sœurs se disent habituellement tout. Surtout lorsque l’une d’elle franchit des tabous… Il est donc normal ici que Claire-Marie expose à sa sœur, lorsqu’elle vient la voir chez elle à Ville-d’Avray, les circonstances qui l’ont menée à rencontrer un inconnu et à mener une aventure extra-conjugale avec ce dernier. Le récit est ici transcrit sans fard, de la manière la plus naturelle possible, comme le feraient deux sœurs entre elles. Il n’est nullement question de prendre jugement ni de faire peser la balance pour ou contre la sœur de la narratrice, l’auteure laisse cette responsabilité au lecteur. Celui-ci est bien obligé d’apposer ses propres idées et sa propre sensibilité, au point parfois d’en être un peu gêné. A la fin, l’ouvrage dérange dans un sens ou dans l’autre, car le lecteur se sent coupable d’avoir – malgré lui – pris parti. Extrait choisi : « Il était évident qu’elle commençait à s’enferrer dans cette histoire : avec quelqu’un dont elle ne savait rien ; un Hongrois plus très jeune qui venait de « derrière le rideau de fer », qui se donnait pour pas très cher un brevet d’héroïsme avec son évasion (même si le rideau de fer n’existait plus depuis longtemps, même si le rideau de fer n’était plus qu’un souvenir). Un « entrepreneur » qui faisait de l’exportation vers l’Amérique latine, ce qui pouvait – si on réfléchissait un peu – recouvrir des activités douteuses. Au fond, celui qui s’était trouvé là. Le « Ténébreux » de service. » ContactsPour nous contacter, un seul mail : |
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