Deux histoires qui se recoupent à quelques siècles d’écart : celle d’un peintre hébergé par les moines du Mont-Tombe (ancien nom du Mont-Saint-Michel) au XV^ème Siècle, qui soulage un amour perdu au travers de la beauté environnante, et celle d’une jeune femme du XX^ème Siècle, qui partage avec le lecteur son amour du Mont. C’est en fait une ode au Mont-Saint-Michel, qui montre toute la beauté de ce rocher si particulier, de cette île revenant à la terre ferme deux fois par jour, de son atmosphère toujours changeante et de ses hôtes à la fois si riches de cœur et de savoir et si discrets et taiseux.

Un regret toutefois : le lien entre les deux histoires est peu évident à saisir et nécessite de la part du lecteur une forte attention.

Extrait choisi :

« Le jour de ma deuxième visite au Mont, il y a près de cinq ans maintenant, après avoir fait le tour des salles accessibles aux touristes, nous avons cherché en vain le chemin menant à l’escalier de dentelle, pour découvrir qu’il était désormais interdit aux visiteurs. Je me rappelais y être grimpée, adolescente, parmi la forêt d’arcs-boutants, et après avoir contemplé les toits et la baie en contrebas avec un vertige qui n’était pas dû qu’à l’altitude, mais au fait de voir le monde, pour la première fois, sous un angle absolument différent. » 

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