Colombe Schneck écrit ici un récit autobiographique sur sa grossesse à l’âge de 17 ans, alors qu’elle s’apprête à passer le baccalauréat. Si le thème peut être un bon sujet, j’ai trouvé dans cet ouvrage une logorrhée lénifiante sur les atermoiements de la jeune fille. Ce livre n’a aucun relief, aucune profondeur, aucun intérêt. Il ressemble plus au résultat d’une sorte d’exhibitionnisme malsain sur les états d’âme d’une personne aimant le sexe mais ne voulant pas l’assumer. Le seul atout de ce livre, c’est qu’il est court (91 pages), et que donc le lecteur en est vite débarrassé.

Extrait choisi :

« C’est arrivé d’un seul coup, et voilà que je suis éjectée de « mon monde ». J’entre dans un monde différent, un monde contraint où il n’est plus question de devoirs à faire, de films à voir, de copines à inviter ou à éviter, mais de vie et de mort, de ma vie, de mon avenir, de ma liberté, de ce qui se passe dans mon corps, qui peut être la vie ou rien et dont je suis responsable.

Depuis combien de semaines est-ce que je regarde le fond de ma culotte en espérant voir du sang ? Un mois, deux mois ? Avril, mai ? Je n’arrive pas à compter, à me souvenir. » 

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