Voici un roman écologique fondé sur des faits historiques (tous les navires ont véritablement existé et j’ai personnellement connu le cotre de croisière, qui s’appelait en fait Marauder), qui se transforme au fil des pages en une ode à la nature et en une déclaration d’amour à la Côte d’Emeraude, entre Saint Malo et Bréhat.

L’auteur sait ici transmettre toutes ses émotions au lecteur par sa fine et douce descriptions de ses souvenirs. Il suffit simplement de lâcher prise et toutes les sensations sont mises en éveil : le goût des crabes et du vin qui l’accompagne, l’odeur iodée de la mer, le balancement des vagues, le chant des macareux, la vue des falaises entourant Fréhel…

Un vrai moment de retour aux sources.

Extrait choisi :

« La journée s’étirait lentement. Une dépression sur l’Atlantique commençait à perturber le ciel, les nuages étaient encore haut, le vent chaud se chargeait d’humidité mais la pluie serait pour demain. Je désirais la soirée à venir tellement nous aimions vivre entre amis, notre nouvelle famille choisie, mais je l’appréhendais aussi, tant le vide causé par l’absence de Pat risquait de peser.

J’avais sorti dans le jardin le tripatte et sa bouteille de gaz, je surveillais la cuisson des crabes dans le grand faitout. Cette occupation &coulait les heures avec quiétude tout en me donnant un sentiment rassurant d’utilité.

Jean-Marie nous avait livré quelques mâles épattés, des pinces orphelines et quatre femelles bien denses, on allait se faire une orgie d’araignées. Dul assurait la mayonnaise maison et une bonne base de Muscadet. » 

Rejoindre le club

Contacts

Pour nous contacter, un seul mail :
club-litteraire@neoma-alumni.com