Voici une histoire classique de personne devenant hors-la-loi par amour… ou comment planifier le vol d’une œuvre d’art parce que la personne aimée vous le demande. Sur fond de guerre civile irlandaise, l’auteure nous fait voyager dans la construction du méfait. C’est bien écrit, il y a un peu d’imagination, mais il manque ce grain de sel qui pourrait faire vibrer le lecteur, l’entraîner dans le scénario, le happer… Et pourtant, il y avait ici tous les ingrédients pour faire de ce roman une œuvre à succès, si l’auteure avait su utiliser quelques recettes : les interrogations du personnage principal autour de ce qu’elle s’apprête à réaliser, la beauté e la campagne irlandaise, quelques rebondissements autour du vol, et tant d’autres qui manquent à l’appel de ce livre.

Extrait choisi :

« Comme j’avais peu d’amis, quitter New York et larguer mes amarres a été d’une déconcertante facilité. J’ai laissé un message sur mon répondeur disant que j’étais en voyage, ce qui ne surprendra pas les rares personnes qui pourraient s’inquiéter de moi. J’ai dit à mes collègues de la Frick que j’avais un problème de famille à régler et toute urgence et que je ne savais pas quand je reviendrais. Personne vn’a été assez intéressé pour m’en demander davantage, et je n’ai même pas eu besoin du mensonge que j’avais préparé en m’inventant un parent malade à Londres. S’il n’y avait pas Pete et certains aspects de mon travail, je n’aurais pas grande raison de rentrer. » 

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