L’apocalypse du numérique n’aura pas lieu de Guy Mamou-Mani, aux Éditions L’Observatoire
Chaque mardi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
L’apocalypse du numérique n’aura pas lieu de Guy Mamou-Mani, aux Éditions L’Observatoire
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
Guy Mamou-Mani, ancien président du Syntec Numérique, est un fervent supporter du développement numérique ; il défend ici fermement les technologies du numérique et en expose – sans jamais tomber dans les pièges du jargon technique – tous les bénéfices qu’il y voit. Le lecteur peut ne pas être en accord avec les prises de position de l’auteur, mais a minima celui-ci affiche une vraie opinion, s’y tient, et enrichit ses propos d’exemples précis. L’ouvrage a été rédigé en 2018, avant la crise sanitaire et donc l’expansion soudaine du travail à distance et le recours exponentiel – quelque peu forcé – aux outils numériques. Cependant, on s’aperçoit a posteriori que nombre des atouts que Guy Mamou-Mani met en avant dans son livre sont avérés. Pour autant, l’auteur est réaliste par rapport aux limites du numérique, et il met en garde sur son utilisation excessive ou incontrôlée. Cela apporte encore plus à la crédibilité de son propos. Extrait choisi : «Mis au service d’une sécurité globale, dans le cadre du multilatéralisme géopolitique qui correspond à la diplomatie française, le numérique porte en lui les germes d’une défense militaire capable de limiter le plus la violence physique, et même la mort. A trente ans d’intervalle, lorsque l’Etat d’Israël a voulu détruire les arsenaux nucléaires de ses voisins, lesquels mettaient en péril sa sécurité, il a utilisé la première fois, en 1981, des missiles dirigés contre la centrale irakienne d’Al-Tuwaitha (opération Opéra), et la seconde fois, en 2010, un virus contre les systèmes d’information des installations iraniennes. La cible a été atteinte dans les deux cas, mais à moindre coût et avec moins de morts et de dégâts la seconde fois.» ContactsPour nous contacter, un seul mail : |
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