Je me pose une véritable question : mes capacités intellectuelles sont-elles limitées ou l’auteur nous prend-il pour des imbéciles ? Ce qui est certain, en revanche, c’est que je n’ai pas du tout compris où Patrick Rambaud voulait en venir. En effet, en lisant la jaquette « le roman de la sagesse », je pensais que l’auteur allait décrire une histoire sur comment des personnages atteignent la sagesse, à tout le moins qu’il nous ferait réfléchir dans une acception philosophique sur ce qu’est la sagesse. Ici, j’ai eu la sensation d’être face à un récit totalement décousu, sans aucune logique, mettant en valeur un personnage auquel il arrive toutes sortes d’aventures. Mais de sagesse je n’en vois nullement ; le plus sage peut-être serait-il de ne pas lire ce livre.

Extrait choisi :

« Il marcha pendant trois mois, musardant au hasard et au gré des rencontres, sans demander son chemin, certain d’arriver quelque part. Il se nourrissait de fruits et de racines, sauf quand des villageois le recevaient chez eux ; l’un lui offrait un sac de viande séchée, l’autre une gourde de vin en peau de chèvre. Dépouillé des contraintes, Tchouang se promenait. Un soir, comme il s’accrochait à des buissons aromatiques pour grimper un sentier étroit et périlleux, avec un torrent en-dessous de lui, il parvint à un kiosque de joncs. Il s’y assit pour souffler un peu et pensa s’y installer pour la nuit. Il entendit la plainte d’une oie sauvage qui annonçait la pluie ; réfugié sous une sorte d’auvent en feuilles de lotus, il s’enroula dans son manteau et posa la nuque sur une pierre. » 

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