[NAM #27] La Smart City : quand écolo rime avec Techno
Retrouvez un extrait choisi des articles du dernier NEOMA Alumni Mag ! |
CHANGEMENT CLIMATIQUE, HYPERURBANISATION, MULTIPLICATION DES ÉCHANGES DANS LE MONDE… LA VILLE DE DEMAIN DEVRA RELEVER DES DÉFIS INÉDITS. LA SMART CITY – OU VILLE INTELLIGENTE – OFFRE-T-ELLE UNE RÉPONSE ADAPTÉE À CES ENJEUX ?
Faire face à la complexité
Le concept de smart city est porté à l’origine par de grands acteurs comme IBM ou Cisco qui proposent leurs infrastructures aux services municipaux pour améliorer la gestion de la ville, grâce à la récolte de données en temps réel. Aujourd’hui, collectivités
locales, start-up et associations se sont emparées de la notion et travaillent ensemble autour de thématiques ciblées. Parmi les critères essentiels permettant de définir la smart city, Sébastien Saul (CESEM 04), International Sales Manager chez ONHYS, retient : « L’utilisation des nouvelles technologies pour améliorer la mobilité, la sécurité et qualité de services proposés aux
habitants, positionner l’humain au coeur des réflexions, ou encore adopter des démarches plus responsables quant à la consommation d’énergie. »
Lionel Bry (PGE 83), directeur offre Smart Territories chez Inetum, met en avant la nécessité de prendre en compte la complexité des enjeux de transformation de ce qu’il appelle plutôt les smart territoires car les questions d’énergie, de mobilité ou encore d’environnement sont souvent à envisager à différentes échelles, qui vont de l’écoquartier à la région. Il explique en outre que des
contradictions émergent inévitablement, notamment entre la volonté d’améliorer la qualité de vie du citoyen et la lutte contre le réchauffement climatique : « Les gens n’ont pas forcément envie de partager une voiture ou de prendre les transports en commun plutôt que leur voiture personnelle qui leur donne liberté et flexibilité, notamment dans les territoires ruraux. » Et les solutions vertes ne sont pas non plus exemptes de paradoxes : « On constate que les réponses apparemment vertueuses comme la voiture électrique non seulement peuvent avoir un impact carbone négatif du fait d’une chaîne de production parfois très polluante,
mais sont aussi peu inclusives socialement en raison de leur coût élevé », souligne Manon Plain (PGE 18 et MSc BDCGC 18), consultante chez Wavestone, qui a rédigé une thèse professionnelle sur la smart city. Il est donc nécessaire d’évaluer chaque réponse smart au cas par cas.
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