J’aurais préféré m’appeler Dupont, de Gillemette le Vallon de la Ménodière aux Éditions Stock
Chaque mardi, le club littéraire des NOEMES se propose de piquer votre curiosité autour d'un ouvrage, écrit par l'une des plumes de notre réseau, mais pas que...
J’aurais préféré m’appeler Dupont, de Gillemette le Vallon de la Ménodière aux Éditions Stock
Premier Roman | Ouvrage Alumnus | Nouvelle | Autre |
Guillemette le Vallon de la Ménodière, manifestement d’origine aristocrate, écrit un livre de 134 pages (peut-on appeler cela un roman ?) pour exprimer son désespoir d’être née riche et de bonne famille. Comme elle le dit dans son titre, elle aurait largement aimé être pauvre et sans avenir. Ce livre est un tel flot de dénigrement de sa condition, qu’on en finit par la plaindre de tant de sottise. En effet, il est fort probable qu’elle a réussi à trouver un éditeur grâce à son nom, et sa manière d’agir revient véritablement à cracher dans la soupe. Si au moins elle écrivait bien… Extrait choisi : « J’ai sept ans, je ne suis pas la fille de ma mère, j’en suis sûre. J’aime tout ce qu’elle aime pas et elle aime rien de ce que j’aime. En plus, je suis la seule blonde. Les autres, Anne-Sophie, Bérénice, sont brunes. Alexia, qui vient de naître, ressemble à un vrai pruneau. Mes parents sont bruns. Pas de doute : je suis adoptée. » Contacts Pour nous contacter, un seul mail : |
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