Le Dahlia Noir, de James Ellroy

Le Dahlia Noir est l’ouvre qui a rendu célèbre James Ellroy, maître incontesté (et incontestable) du polar.

Pour créer ce roman, James Ellroy s’est fondé, d’une part sur le meurtre de sa propre mère en 1958, dont l’auteur du crime n’a jamais été découvert, et d’autre part sur un fait réel : l’assassinat d’une aspirante actrice à Los Angeles, Elizabeth Short, surnommée « Le Dahlia Noir ». 

Grâce à son style cru qui lui est propre et la volonté de constamment situer le récit au centre de l’action, James Ellroy positionne son lecteur comme un acteur clé de son roman, qui ne peut plus en sortir avant d’avoir résolu l’énigme du crime. Balloté dans les divers quartiers de Los Angeles, tous plus sinistres les uns que les autres, le lecteur sent littéralement le malaise, la peur et la haine des différents personnages du roman.

Un ouvrage captivant doté d’une réalité impressionnante.

Extrait choisi :

« J’étais au boulot, recta, sans charre, du mardi 14, 2 heures de l’après-midi, au mercredi 15, 17 heures. Vingt-sept heures d’affilée, en heures sup à cinquante pour cent pour les Dix-sept dernières. Je répare les frigos et je suis le meilleur réparateur de tout l’Ouest. Je travaille au Roi du Froid, 4831, South Berando. Le nom de mon patron, c’est Mike Mazmanian. Appelez-le. Il me fournira un alibi plus serré qu’un pet de jeune fille, et ça, pas moyen d’y mettre le doigt. »

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