Présentation des lauréats des Trophées NEOMA ALUMNI 2023
Cérémonie des Trophées NEOMA ALUMNI 2023
(18e édition)
Salon Pourpre & Napoléon
Restaurant du Sénat au Palais du Luxembourg
Mercredi 29 novembre 2023 à partir de 18h45
Lancés en 2005, les Trophées NEOMA Alumni permettent de distinguer des diplômés dont la réussite mérite d’être mise en exergue aux yeux de leur communauté. Leur sélection a toujours été guidée par deux valeurs : l’exemplarité et la reconnaissance. Leur carrière professionnelle doit en effet être une référence pour les diplômés, notamment les plus jeunes et ils doivent continuer de porter la valeur de leur diplôme (citations dans la presse, cotisation à l’association des diplômés, etc.).
Parmi les lauréats des catégories professionnelles, l’un des sept lauréats se verra remettre le Trophée du Management 2023, attribué à la suite du vote des diplômés de NEOMA BS et des délibérations d’un jury de professionnels.
Les sept lauréats en compétition pour le Trophée du Management 2023
Textes de Patrice Theillout
Prix Direction générale
Émilie de Lombarès (PGE 05)
Présidente de Onet
De meilleurs environnements pour tous
Fondé en 1860, Onet, groupe international d’ingénierie et de services, référent sur ses marchés, fédère 66 000 collaborateurs avec un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros. En 2018, à seulement trente-six ans, Émilie de Lombarès, actionnaire de cette entreprise familiale dont elle représente la septième génération avec ses frères, prend la présidence du directoire.
Spécialiste de la finance, la jeune femme a débuté sa carrière au sein du cabinet d’audit Mazars. Elle rejoint l’entreprise familiale en 2008 comme directrice déléguée à la stratégie. Au cours des dix années suivantes, elle évolue dans différents métiers où elle acquiert une vision transversale. Elle prendra ensuite la direction des opérations de la filiale espagnole, Onet Iberia. Elle y gagnera le surnom de « cuadradita » (carrée), en hommage à sa rigueur dans la conduite des affaires. Depuis cinq ans, à la tête d’Onet, Émilie a impulsé une dynamique nouvelle. « Au-delà de la propreté, Onet a diversifié ses activités dans la sécurité, la logistique sur site, les services aéroportuaires, l’ingénierie et les services nucléaires. Notre savoir-faire est reconnu dans de nombreux secteurs à forts enjeux. »
Mais quel est le lien entre tous ces métiers ? « L’ensemble de nos métiers contribue à créer des environnements plus sains, sûrs et fiables, dans tous les écosystèmes clés de la société : espaces de travail, transport, soins, industrie, énergie, loisirs, éducation… Notre savoir-faire requiert toujours plus d’expertise, d’innovation et de capacité à gérer le collectif et à manager la diversité. C’est ce qui en fait tout l’intérêt. Une de nos clés est le développement des compétences de nos collaborateurs pour lesquels nous investissons environ 20 millions d’euros chaque année. » Un groupe dans lequel les champs des possibles offrent de vastes opportunités.
Son motto/slogan
« Actions speak louder than words. »
Prix Finance
Guillermo Martin de Vidales (CESEM 96)
Senior Vice-President Finance
Global Home Care chez Procter & Gamble
La finance pour comprendre, agir… et changer !
Quand, en 1997, fraîchement diplômé de NEOMA, Guillermo Martin de Vidales entre chez Procter & Gamble comme analyste financier de la filiale espagnole, il imagine faire ses armes « deux ou trois ans chez ce leader des biens de consommation courante avant de partir découvrir de nouveaux horizons. » Ces nouveaux horizons, cela fait bientôt vingt-sept ans qu’ils imprègnent sa rétine, mais toujours chez le même employeur ! « Je rêvais d’une carrière internationale dans l’industrie, là où la finance permet de comprendre le "business" d’une entreprise et d’agir pour le développer. P&G, c’est 100 000 employés, des marques reconnues globalement et des contacts quotidiens avec des consommateurs et distributeurs du monde entier. Je ne m’en lasse pas ! » Il serait trop long d’égrener la liste des postes occupés par Guillermo en près de trois décennies. « J’ai travaillé au Maroc, en Europe et aux États-Unis. » Ce citoyen du monde s’est enrichi au passage de multiples cultures. « Le latin d’origine que je suis s’est autant plu à Casablanca qu’à Cincinnati. La famille s’est agrandie au fur et à mesure des expatriations, d’ailleurs ma fille est née au Maroc et mon fils aux États-Unis ! »
Depuis juin 2019, Guillermo est le leader financier au niveau mondial de la division produits d’hygiène et de nettoyage, qui comprend des marques comme Fairy, Swiffer, Febreze ou Mr. Propre. Quel est son défi majeur ? « Le développement durable. Tous nos emballages consommateurs devront être recyclables ou réutilisables d’ici 2030, et le zéro émission nette de carbone sur l’ensemble de notre chaîne de valeur est programmé pour 2040. » Un nouvel horizon et la finance comme levier de changement, Guillermo n’est pas prêt de quitter P&G !
Son motto/slogan
« Challenge the Status Quo. »
Prix Marketing
Thomas Hecart (TEMA 03)
Vice-président Communication
et Affaires publiques de Disneyland Paris
À vos marques. Prêt ? Partez !
À NEOMA Reims, Thomas piaffe d’impatience, dans les starting-blocks d’une carrière dont il connaît le terrain rêvé : « La stratégie de communication des grandes marques. » Premières foulées en agence, Euro RSCG puis Publicis, où il répond « à 5 appels d’offres en moyenne chaque mois, toujours pour de grands groupes. » Il muscle son jeu dans les multiples disciplines de la communication avant de rejoindre Moët Hennessy comme responsable communication extérieure en 2014, où il découvre l’art du storytelling. « J’ai entre autres participé au sponsoring de "Solar Impulse", une aventure fabuleuse. » Deux années plus tard, il s’envole pour la première destination touristique européenne, un « Wonderful World » riche de 375 millions de visites depuis son ouverture en 1992, et où les histoires sont reines : Disneyland Paris. En sept ans, enfilant tour à tour divers costumes, il accompagne la transformation du monde de Mickey. Avec l’ouverture du Disney’s Hotel New York – The Art of Marvel en 2021 et le Disneyland Hotel à venir en 2024, le développement des Walt Disney Studios qui accueilleront une zone thématique dédiée à la Reine des Neiges après l’ouverture de Marvel Avengers Campus en 2022, et en passant par la réinvention du Disney Village, « c’est toute la destination qui se transforme pour une expérience toujours renouvelée. » L’an dernier, Thomas met sur pied un spectacle sons et lumières unique, allumant l’emblématique bougie de la capitale, la tour Eiffel, pour le trentième anniversaire du site aux 17 000 « cast members », « dont beaucoup sont des "VoluntEARS", engagés auprès des enfants malades ou défavorisés. » La nouvelle expérience immersive et musicale de Disneyland Paris a été baptisée « Together : une aventure musicale Pixar. » Personne ne doit rester sur la ligne de départ du rêve.
Son motto/slogan
« Tous nos rêves peuvent devenir réalité. Encore faut-il avoir le courage de les poursuivre. » Walt Disney
Prix Ressources Humaines
Anne-Laure Nolleau (PGE 03)
DRH France chez Transdev
Ses additions donnent de bons résultats
Le Trophée « RH » de NEOMA vient s’ajouter à une liste déjà longue. Anne-Laure Nolleau a reçu le Next Leader Award décerné par Les Echos Executives en 2017, puis s’est vue récompensée deux années de suite, en 2021 et 2022, par l’ANDRH. Dans deux catégories différentes. Car l’actuelle DRH de Transdev France, géant du transport de voyageurs, a toujours cru aux vertus de l’addition. « Étudiante à NEOMA, j’aimais les cours des disciplines scientifiques autant que ceux traitant des RH. » Elle choisit cette deuxième voie, mais souligne que « la maîtrise de la data et des technologies digitales génère des gains de performance et de temps considérables en matière de RH ! » Du temps qu’elle consacre « à écouter et dialoguer avec chacun, pour le bien de l’entreprise et de ses collaborateurs. Les deux sont indissociables. » Anne-Laure est fière d’avoir ainsi, vingt années durant, « contribué, lors de mes différentes missions, à faire évoluer Air France, grâce au concours de salariés courageux et d’une grande maturité. » Chez Transdev, depuis 2020, elle applique une méthode identique : additionner les énergies, les compétences, les différences et les bonnes volontés. « Transdev emploie 33 000 personnes, qui sont autant d’ambassadeurs de leur entreprise. » Depuis l’an dernier, des « cars-emploi » sillonnent les villes et villages de France « pour faire découvrir nos métiers – qui sont passionnants et porteurs de sens – notre pacte social, notre parcours d’intégration, nos engagements en matière de RSE, de mixité, etc. » L’an dernier, dans un secteur du transport collectif en pénurie de vocations, Transdev a recruté 10 000 personnes. Les additions d’Anne-Laure donnent souvent de bons résultats.
Son motto/slogan
« Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent et une confiance inébranlable en l'avenir. » Jean Jaurès
Prix Digital
Bénédicte Nilsson (CESEM 96)
Global Media Social
and Digital Director chez CHANEL
Le digital à pas feutrés
Fille d’expatriés. Bénédicte obtient son Cesem de marketing international à NEOMA Reims, puis démarre sa carrière chez Publicis et Euro RSCG. « À la fin des années 90, le digital était juste émergent. Mais j’ai eu l’intuition qu’il allait devenir très vite un support de communication incontournable. » Vingt années durant, cette spécialiste de la stratégie médias parcourt le monde et se forge une expertise reconnue dans l’univers du luxe, travaillant tour à tour pour L’Oréal, le groupe Kering, CHANEL ou Marriott. Le numérique s’est solidement ancré dans le paysage médiatique, mais il est utilisé de manière très différente selon les marques et les pays. « En Chine, la notoriété des hôtels de luxe de Marriott était très liée au rôle des influenceurs sur WeChat. Chez CHANEL en revanche, nous tenons à garder un contrôle absolu sur l’image de la marque. » Arrivée chez CHANEL en décembre 2020, Bénédicte pilote depuis janvier 2022 l’ensemble des activités digitales de la division horlogerie joaillerie, en forte croissance. « Nous utilisons peu le relais d’influenceurs et restons toujours prudents dans nos stratégies de communication digitales et media et sommes fidèles aux valeurs de la maison. Nos égéries restent au cœur de nos campagnes. » Égéries qui apparaissent sous forme… de dessins animés sur TikTok ! « Une manière de ne pas se couper des nouvelles générations, mais de leur proposer une sensibilisation à l’univers du luxe qui respecte nos codes. » Dans l’air du temps, sans renier son identité, CHANEL invite également les internautes à tester virtuellement ses créations, notamment l’iconique collection de montres J12 avant de les découvrir en boutique. Le digital comme un premier pas, feutré, d’un voyage vers une réalité bien plus belle encore.
Prix Entrepreneuriat
Benoit Leroy (BACHELOR ISPP 12)
Fondateur et CEO de Nachos
Chi va sano… va rapido !
Animé depuis son plus jeune âge de l’envie d’entreprendre, Benoit Leroy n’a pas traîné en route. Il a vingt-et-un ans quand il part à Londres pour perfectionner son anglais. Il travaille dans deux restaurants et découvre… la cuisine mexicaine. Le tout jeune homme prend le pari de la démocratiser auprès de ses compatriotes. En 2013, de retour en France, il crée Nachos, son premier établissement, au cœur du centre commercial des Docks 76 à Rouen. « J’ai compris qu’à côté des pizzas, des fast-foods à l’américaine et des brasseries traditionnelles, il y avait place pour une restauration rapide exotique, à base de produits frais cuisinés sur place. Je décide que chez Nachos, le client mangera vite, bon et sain, pour le prix d’un ticket restaurant en moyenne ! » Benoît ne ménage pas sa peine. Dès 6 h du matin, il effectue ses achats au marché de gros de la cité normande puis enchaîne cuisine, service du midi, compta et administratif – après une courte sieste – rouvre à 19 h et se couche rarement avant minuit, après avoir rangé et nettoyé les lieux. « Et ça, 7 jours sur 7 ! » Les clients affluent, « notamment les trentenaires actifs et sportifs », et valident le concept. En juillet 2016, un deuxième Nachos voit le jour dans le centre-ville rouennais. Le succès est de nouveau au rendez-vous.
Aujourd’hui, une trentaine de restaurants, majoritairement des franchises, couvrent le territoire « et emploient près de 500 collaborateurs. » Benoît compte ne pas s’arrêter en si bon chemin. Il a créé sa propre centrale d’achat pour lutter contre l’inflation et ambitionne de franchir la barre des 100 restaurants d’ici à cinq ans et de se développer en Europe. Le développement, rapide, de l’enseigne, n’a pas rassasié son appétit d’entreprendre.
Son motto/slogan
« Dream big, work hard, make it happen. »
Prix International
Thibaut Perrin-Faivre (PGE 00)
CEO de Burberry Zone Amériques
Le French boss du Trench-coat
C’est l’histoire d’un français basé à New York, qui a réussi à développer outre-Atlantique une enseigne de mode typiquement « british ». Thibaut Perrin-Faivre est depuis janvier 2022 le CEO de Burberry Zone Amériques, qui comprend le Brésil, le Mexique, le Canada, les États-Unis, et représente 27 % du chiffre d’affaires de la marque à l’iconique imperméable. « Je suis épanoui à ce poste. J’ai la chance de pouvoir compter sur une équipe talentueuse, forte de 2 000 personnes aux profils très divers, mais toutes pleinement investies dans leur mission », déclare ce quadragénaire à l’enthousiasme communicatif, qui rêvait déjà d’une carrière à l’international sur les bancs de NEOMA. Elle débutera au sein de L’Oréal : « J’ai effectué mon stage de deuxième année chez ce géant du luxe, que je connaissais mal, je l’avoue, mais qui était le seul à avoir été intéressé par mon CV ! Le hasard a bien fait les choses. J’ai été immédiatement séduit ! » Et embauché en fin de stage ! Six années durant, Thibaut parcourt le monde pour le compte de Giorgio Armani et s’aguerrit aux techniques de marketing. Après un passage chez Swarovski, le jeune homme fonde avec le journaliste Harry Roselmack une marque premium de cosmétiques « dédiés aux peaux noires », Neoclaim, et intègre Burberry en 2013. Tour à tour responsable de la ligne de parfums, de l’univers beauté, puis du retail de la zone Amérique, il participe à toutes les étapes du déploiement « vers les cibles premium et fashion, mais avec des produits toujours de grande qualité, et durables. » Dans tous les sens du terme. Très engagé en matière de RSE, Burberry reste l’inventeur du trench-coat que l’on se transmet au sein de la famille, « parfois sur trois générations ! » Vous avez dit durable ?
Son motto/slogan
« My mission in life is not merely to survive, but to thrive; and to do so with some passion, some compassion, some humor, and some style. » - Maya Angelou
Hors compétition
Prix Passion
Sophie de Mullenheim (PGE 96)
Autrice jeunesse
Ses ouvrages forment la jeunesse
Aujourd’hui, Sophie de Mullenheim exerce le métier de ses rêves sans n’avoir jamais envisagé que cela soit possible : autrice. « Adolescente, je m’amusais pourtant à imaginer des romans policiers ! », se souvient-elle. Une occupation pour le moins originale, « et une envie de raconter des histoires qui me rattrapera quelques années plus tard. » Fraîchement diplômée de NEOMA, la jeune femme postule pour un poste en marketing, chez l’éditeur Atlas. « Mais après l’entretien, la responsable des ressources humaines m’a proposé de travailler plutôt à l’éditorial. Elle pensait que j’y serais mieux ! » D’abord secrétaire de rédaction, Sophie rode sa plume dans des articles remarqués pour la presse jeunesse. À l’aube des années 2000, Mame Éditions, la référence de la littérature chrétienne, lui commande Questions de vie, et autant de réponses sur la foi, le monde, le bien et le mal… Sa carrière d’autrice jeunesse est lancée. « Cette encyclopédie dédiée aux plus jeunes se vend toujours très bien aujourd’hui », note avec plaisir la maman épanouie de six enfants. Plus de 400 ouvrages jeunesse divers – « livres documentaires, livres jeux, contes, romans, BD… » – portant sa signature sont venus étoffer depuis sa bibliographie. Sophie collabore avec plusieurs éditeurs jeunesse, « qui me commandent des livres sur des sujets précis. » Elle est l’autrice des titres de la collection Mon tout premier Larousse de… et a rédigé pour la célèbre maison « qui sème à tout vent » de multiples ouvrages des collections Dis-moi ! et Ma baby Encyclopédie. Existe-t-il un style Sophie de Mullenheim ? « Une ligne de conduite, plutôt : n’écrire que les livres que je voudrais bien que mes enfants lisent, en espérant que ces histoires les fassent grandir. »
Son motto/slogan
« N’ayez pas peur ! » Saint Jean-Paul II
Prix Engaged
Élodie Bernadi-Menu (PGE 03)
Directrice développement durable de L’Oréal France
Son engagement responsable est total
« Je suis une enfant de la pub ! », affirme Élodie, bercée toute jeune par les récits des marques de mass-market. L’école de commerce s’impose. « Je garde un formidable souvenir de NEOMA, des cas concrets étudiés en "spé marketing". » Concret est l’un des mots préférés de la jeune femme, qui fait ses premières armes chez Danone, « au service du plus universel des produits de consommation : le yaourt ! » Elle rejoint ensuite Rémy Cointreau, « où je découvre la force de l’identité d’une marque », puis intègre L’Oréal en 2011. Elle s’y forge une culture marketing transversale, prend la tête de Garnier France, « vaisseau amiral du groupe en matière d’impact environnemental » et devient en 2021 directrice développement durable de L’Oréal France. « L’ambition est d’engager totalement le groupe dans une démarche RSE, depuis le sourcing jusqu’aux emballages, en passant par nos storytellings, notre merchandising ou notre communication interne. » Les actions menées sont fortes et… concrètes. Un score d’impact environnemental, « mesuré en fonction des émissions de CO2 et de l’utilisation de l’eau sur l’ensemble de leur cycle de vie », figure sur un nombre croissant de produits L’Oréal, les emballages se réinventent selon la règle des 3 R (Réduire, Remplacer, Recycler) et les consommateurs sont incités au réemploi, « grâce à nos systèmes de recharges. » Le Carbon Disclosure Project, qui fait autorité en matière d’évaluation des actions RSE des entreprises, a attribué un triple A, la meilleure des notations possibles, au Groupe L’Oréal pour la septième année consécutive. Et le volet sociétal n’est pas oublié. « Depuis deux ans, nous ouvrons des espaces bien-être au sein d’Emmaüs Solidarité, afin d’aider leurs bénéficiaires à retrouver de l’estime de soi. » Un beau geste du leader mondial de la beauté.
Son motto/slogan
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » Antoine de Saint-Exupéry
Prix Espoir
Matthias Goldenberg (PGE 19)
Cofondateur et CEO de Kate
Micro-voiture et maxi-ambition
« Très tôt, j’ai été fasciné par le commerce et le processus de création de valeur », raconte Matthias Goldenberg. Au lycée il s’ennuie, « trop de matières inutiles enseignées à mon goût », à NEOMA il se réjouit, fait partie de l’association « Déclic Entreprendre », puis crée et revend deux start-up dans la RH Tech, créées pendant son cursus à NEOMA, avant « d’intégrer le secteur automobile, qui me passionne. » Expert en rien mais curieux de tout, tel qu’il se définit, le jeune homme se voit confier par Valeo un poste de Research & Innovation Project Manager. Il restera moins d’un an chez le champion français de la mobilité électrique. Suffisant pour avoir envie d’entreprendre dans ce domaine et cofonder en 2022 Kate, nouvelle marque auto, avec Pierre Escrieut, lui aussi ex-Valeo, et Thibaud Elzière, entrepreneur « successful » de la Tech. Les trois associés commencent par racheter Nosmoke, qui fabrique à Cerizay (Deux-Sèvres) un véhicule électrique tout-terrain compact, le modernisent, le rebaptisent « L’Original », et s’offrent au passage un outil industriel, et des revenus – 4 millions d’euros l’an dernier – capables de financer en partie les développements de leur bébé, la K1. Ce véhicule électrique responsable et durable a été pensé pour les courts déplacements. « C’est un véhicule dédié à la mobilité du quotidien, notamment en zone rurale, où les alternatives n’existent pas. » D’où la maxi-ambition de ses trois créateurs : « commercialiser 40 000 K1 dès 2027 », et ne pas se fixer de limites au-delà… « Nous avons imaginé la "micro-voiture" du XXIe siècle. Moins de 450 kg, simple à conduire, facilement rechargeable, prix entre 10 000 et 15 000 euros, et quasiment 0 euro à l’usage ! » Une sobriété made in France, « 88 % de sourcing local aujourd’hui, et objectif 100 %. » Les premières K1 devraient sortir fin 2024.
Son motto/slogan
« Quand les règles du jeu vous empêchent d’aller plus loin, n’essayez pas de changer les règles, changez de jeu. »
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