Que se passe-t-il dans la tête de deux personnes, l’une en fin de carrière et l’autre à ses débuts, qui ont choisi de servir sur la ligne de front libano-israélienne en 1985, et savent que l’issue sera probablement fatale ?

Jean-René Van Der Plaetsen livre ici une œuvre profondément philosophique, pleine de romantisme et d’humanité. Sans aucun partisanisme, il montre combien ces soldats sont largement plus que de la « chair à canon » , grâce à leur richesse d’esprit, leur raisonnement métaphysique, et aussi leurs joies et leurs doutes sur la vie et la mort.

Ce livre est une grande leçon de tolérance.

Extrait choisi :

« Cela avait commencé avec la montée du nazisme. Plusieurs générations des siens avaient été victimes de la folie meurtrière d’un homme qui projetait leur anéantissement. On aurait pu penser que ses contemporains en tireraient les leçons, mais la chute d’Hitler n’avait pas mis un terme aux manifestations d’hostilité envers les juifs. : celles-ci s’étaient simplement déplacées en un autre lieu géographique. Au point que, depuis la création de l’État d’Israël, chaque génération du peuple hébreu avait eu son conflit armé.

Et, Belle face le pressentait, la guerre du Liban ne serait pas la dernière sur cette partie de la terre, où les hommes semblaient, depuis la nuit des temps, avoir décidé de combattre jusqu’au dernier jour. » 

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