Pierre Fruchard couvre vos arrières avec Coover, et c'est un franc succès !

Pierre Fruchard (PGE 13) a lancé l'an passé Coover, son insurtech qu'il a développé avec son associé Romain. Coover est un jeune mais prometteur courtier digital d'assurances professionnelles spécialisé entre autre dans l'immobilier. Il réalise une très belle croissance en 2021 avec près d'un million de visiteurs sur son site et 400 nouveaux clients par mois ! Rencontre :

Pouvez-vous vous présenter brièvement et résumer votre parcours ?

Pierre Fruchard : J’ai débuté par des études de droit et je suis rentré à Neoma Reims en parcours finance en 2010. J’ai opté pour l’apprentissage que j’ai effectué en parallèle de mes études au Crédit Agricole CIB. 

Après l’obtention de mon diplôme en 2013 j’ai poursuivi ma carrière au Crédit Agricole : d’abord à New-York, puis à Mexico et enfin de nouveau à Paris. J’ai démissionné fin 2018 pour me lancer dans l’aventure entrepreneuriale. 

Qu’est ce qui vous a décidé à quitter votre poste précédent pour vous lancer dans l’aventure Coover ?

P.F : C’est devenu un propos un peu bateau mais je trouvais que mon travail manquait de sens et ne m’apportait pas la dose d’adrénaline que je recherchais. 

J’avais également autour de moi des proches (famille et amis) que je voyais s’épanouir dans des startups. 

Votre service est assez pointu : comment le concept vous est-il venu ? Pouvez-vous nous présenter Coover ?

P.F : Mon expérience chez un bancassureur m’a fait réaliser que les indépendants et TPE n’étaient pas bien suivis par les acteurs traditionnels pour leurs besoins en assurance car pas assez rentables. 

Vous réalisez une très belle croissance sur 2021, racontez-nous :

P.F : En 2020 et 2021, des personnes talentueuses ont rejoint l’aventure et nous ont aidé à nouer des partenariats stratégiques avec des assureurs, améliorer nos parcours de vente et offrir un service exemplaire pour nos clients.

C’est donc une très bonne année pour Coover avec une croissance de 160%, des recrutements portant l’équipe à 15 collaborateurs et plus de 5 000 clients en portefeuille. 

Nous sommes devenu le courtier d’assurance digital leader sur l’assurance professionnelle et nous avons prévu de continuer à accélérer. 

Sur quels piliers reposent ce succès selon vous ?

P.F : À l’heure ou le succès de nombreuses startups se résume semble t-il parfois sur le montant de la dernière levée de fonds, Coover a fait le pari de l’autofinancement et je pense que cette frugalité nous aide à prendre de bonnes décisions. 

Par ailleurs, Coover est non seulement un courtier mais aussi un média. Nous publions du contenu de qualité à destination des indépendants sur l’assurance, le financement, des conseils pour la création d’entreprise etc.. Chaque mois nous avons 800 000 visiteurs sur le site, ce qui donne une grande visibilité et nous permet d’attirer toujours plus de nouveaux clients. 

Enfin j’ai eu la chance de m’associer avec Romain avec qui je suis complémentaire. Ensemble nous avons recruté des personnes investies et très talentueuses, et ce sont eux qui font le succès de Coover.  

Vous avez parmi vos recrues en stage Gabrielle des Rieux, également alumni. C’est important pour vous de tendre la main au réseau ?

P.F : J’avais moi-même obtenu mon apprentissage grâce à un élève de Néoma donc oui c’est un juste retour des choses de tendre la main au réseau.

 De plus, le réseau notamment alumni permet d’obtenir de très bons profils et donc Coover est aussi gagnant.

Quels sont vos perspectives pour demain ?

P.F : Coover ne propose pas encore l’ensemble de la gamme des produits d’assurance professionnelle, par exemple les assurances collectives (mutuelle et prévoyance) ou l’assurance auto. 

Notre ambition est de digitaliser toujours plus de produits d’assurance pour pouvoir couvrir nos clients sur l’ensemble de leurs besoins. 

Et ce n’est pas votre seule occupation, vous avez lancé Pappers en parallèle il y a peu, pouvez-vous nous en parler ?

P.F : Pappers.fr est un site qui permet d’accéder gratuitement à l’ensemble des informations juridiques et financières des entreprises françaises. Ces données étaient auparavant vendues à prix d’or et sont désormais en libre accès grâce aux lois d’open-data et à Pappers. 

Qu’aimeriez-vous dire aux membres du réseau pour le mot de la fin ?
P.F : Si vous souhaitez vous lancer, n’attendez pas l’idée miraculeuse (qui risque de ne jamais venir). Choisissez un marché porteur et n’ayez pas peur de la concurrence, efforcez vous de mieux exécuter qu’eux et vous aurez de bonnes surprises.