Reine rouge, de Juan Gomez-Jurado aux éditions Fleuve Noir

L’auteur – à juste titre – demande que l’on ne dévoile pas la fin de l’ouvrage. Je ne vais donc pas vous expliquer quoi que ce soit de l’histoire, juste vous dire que c’est un roman policier très entrainant, premier d’une trilogie (il y aura donc une suite !), doté d’un humour imparable, qu’il est extrêmement difficile de lâcher en cours une fois commencé.

J’ai pris un véritable plaisir à lire cet ouvrage et attends avec impatience que la suite arrive en France une fois les traductions publiées (c’est ici que je regrette de ne pas parler couramment espagnol, mais pour ceux qui le font, je ne peux que vous recommander de vous lancer par la suite dans la lecture de Rey Blanco et Loba Negra).

Extrait choisi :

« L’inspecteur Gutiérrez n’a jamais été adepte de la doctrine « Quand le vin est tiré, il faut le boire ». La première fois qu’il s’est laissé porter par les circonstances, c’était il y a quatre jours, et parce qu’il n’avait pas le choix. Son église à lui, en revanche, celle où il prie, il allume des cierges et fait la génuflexion, c’est Notre-Dame d’On-ne-Déconne pas-Avec-ma-Collègue. Si bien que, sans se poser de questions, il démarre la voiture, appuie sur l’accélérateur, passe la première – le genre d’astuces qu’on apprend en côtoyant des psychopathes – et envoie l’Audi le flanc de la Rolls Royce. » 

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