Dans ce nouveau roman, Michael Connelly remet en scène son personnage favori – Hyeronimus Bosch – qui le suit depuis le début et commence à prendre un peu d’âge, avec celle qui depuis quelques épisodes monte en puissance, Renée Ballard.

L’imagination de Michael Connelly semble intarissable : il arrive a trouver de nouvelles situations de crimes qui s’adaptent parfaitement à l’actualité tout en créant de nouveaux cycles de vie, en l’occurrence la réouverture d’un département « cold cases » à Los Angeles et une enquête sur un viol. Et il donne toujours autant de dynamisme à ses ouvrages grâce à un art consommé de la scénographie cinématographique : description détaillée des personnes, lieux et objets, scènes d’actions et de romance, intrigue à rebondissements, etc.

Michael Connelly est toujours plaisant à lire. Ne cherchez pas ici la réflexion philosophique, mais plutôt un bon moyen de vous changer l’esprit.

Extrait choisi :

« After getting the alert from the front desk, Ballard went out to the entrance of the homicide archive to receive Councilman Jake Pearlman and his entourage. They came down the main hallway four wide – two men, two women – plus a pool videographer and two reporters. Ballard had not yet met Pearlman in person, as most of her interactions had been phone calls or Zooms or with Nelson Hastings.

“Detective Ballard?” Pearlman said as he approached.

He reached out his hand and they shook. Pearlman was clean-shaven with curly dark hair. His grip was firm. He was taller and trimmer than she had expected. Her impression from the Zoom videos was that he would be short and squat. This was probably because he used a fixed video camera that caught him from a downward angle. Pearlman wore his standard campaign look – blue jeans, black sneakers, and a white button-down shirt, sleeves haphazardly rolled up to the elbows. » 

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