Dans ses romans, Harlan Coben fait régulièrement entrer en scène son personnage principal, Myron Bolitar ; ce dernier fait souvent appel dans ses pérégrinations à son meilleur ami, Windsor Horne Lockwood III (« Win »), un riche héritier qui ne s’encombre pas de scrupules pour résoudre ses enquêtes.

Dans ce roman, le personnage clé est Win. Harlan Coben fait découvrir au lecteur ce formidable personnage. Et cela crée un tout nouveau style et une nouvelle dynamique au roman et à son intrigue. Outre le fait que cette dernière est comme toujours bien construite et repose sur un socle de référence (ici plusieurs crimes non résolus survenus plusieurs décennies auparavant), le lecteur fait dans cet ouvrage face à un personnage à la personnalité totalement cynique, abrupte, égoïste. Bref, tout du mauvais exemple à suivre… et on s’amuse au fil des pages du comportement de Win, rendant grâce de ne pas être confronté à lui.

Extrait choisi :

« If you want to change someone’s behavior, remember this and this only: Human beings always do what is in their self-interest. Always. That is the sole motivator. People only do the “right thing” when it suits those interests. Yes, that is cynical, but it is also true. If you want to change minds, the secret is not being thoughtful or respectful or conciliatory or presenting cogent indisputable facts to show that said mind is wrong. And for those truly in the naïve camp, the secret is not trying to appeal to our better angels or “humanity”. None of that works. The only way to change someone’s opinion is to make them believe that siding with you is in their best interest. Period. The end. » 

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