Je n’avais paradoxalement jamais lu d’ouvrage de Louis-Ferdinand Céline auparavant et je me suis dit que je devais combler cette lacune. Quelle erreur !

Ce livre est un monstre d’obscénités malsaines, de violence sexuelle gratuite, d’aigreur et de rejet de la beauté du monde. De plus il est tellement mal écrit qu’il fait honte à la langue française : les mots n’ont aucun sens entre eux, la grammaire est maltraitée, le respect de la ponctuation est bafoué… Et le lecteur sort la tête tout penaud de cet ouvrage (mais peut-on encore appeler ouvrage un tel étron ?).

Je m’interroge encore sur la raison qui a poussé Céline à écrire ceci, si ce n’est une haine du genre humain, et encore plus sur celle qui a conduit Gallimard à l’éditer, si ce n’est l’appât du gain.

Extrait choisi :

(l’extrait choisi a été sélectionné avec attention, afin de limiter les grossièretés de l’auteur)

"J’ai bien dû rester là encore une partie de la nuit suivante. Toute l’oreille à gauche était collée par terre avec du sang, la bouche aussi. Entre les deux il y avait un bruit immense. J’ai dormi dans ce bruit et puis il a plu, de pluie bien serrée. Kersuzon à côté était tout lourd tendu sous l’eau. J’ai remué un bras vers son corps. J’ai touché. L’autre je pouvais plus. Je ne savais pas où il était l’autre bras. Il était monté en l’air très haut, il tourbillonnait dans l’espace et puis il redescendait me tirer sur l’épaule, dans le cru de la viande. ça me faisait gueuler un bon coup chaque fois et puis c’était pire. Après l’arrivais à faire moins de bruit, avec mon cri toujours, que l’horreur de boucan qui défonçait la tête, l’intérieur comme un train."

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